Des cours aux réfugiés pour sauver le patrimoine mondial
L'établissement Politecnico de Turin donnera des cours à des réfugiés à partir de septembre
L'Italie en est fière. Le pays va être le premier de l'Union Européenne à proposer aux réfugiés de guerre sur le sol européen de suivre des cours à l'Université et poursuivre leurs études. "Ca rendra les migrants fiers", précise la ministre de l'Instruction et de la Recherche, Stefania Giannini. "A l'université, des cours pour les réfugiés afin de sauver le patrimoine culturel", titre la Stampa.
Le constat est simple : du monastère Saint Ellia de Mossoul aux villages assyriens de la vallée du Khabour, parmi les réfugiés arrivés en Europe, figurent des fonctionnaires, des archéologues, des conservateurs qui ont vu dans leur pays la destruction des musées où ils travaillaient, des oeuvres d'arts qu'ils conservaient ou encore de monuments qui constituaient de véritables pépites du patrimoine mondial. L'idée de l'Italie: former ces migrants pour qu'une fois revenus dans leur pays, ils soient capables de protéger et sauver en cas de menace, leur patrimoine culturel.
Le projet pilote intitulé "X-Team" et institué par des établissements d'études supérieures à Turin ou encore Venise, démarrera en septembre. 50 réfugiés de pays en guerre, notamment Syriens, suivront des cours pendant huit mois, d'abord dans le Piemont puis en Vénétie. Une formation interdisciplinaire alliant cours d'architecture et sciences des matériaux. Coût du projet: 1.5 million d'euros à la charge des universités."Mais l'Europe et le Ministère de l'Instruction nous soutiendront", a affirmé Marco Gilli, recteur de l'Université de Turin qui participe à l'opération.
Microsoft rachète l'entreprise Solair de Bologne
C'est la première acquisition de la part de Microsoft en Italie. L'entreprise "Solair" implantée à Bologne vient d'être rachetée par le géant américain. La startup italienne fondée en 2011 est spécialisée dans l'offre de solutions technologiques pour tout ce qui concerne le "cloud" et Internet. "Solair est la pièce du puzzle qui manquait, une brique que nous avons acquise pour la faire devenir un pilier de notre activité", a déclaré Carlo Purassanta, administrateur délégué de Microsoft Italie, dans les colonnes d'Il Messaggero.
