Notre revue de presse du 12 avril : Renzi tacle le vin français et un amiral fait la fête sur son navire

Au coeur de l’actualité italienne aujourd’hui, le projet de réforme constitutionnelle, défendu par Matteo Renzi hier devant l’Assemblée. "Renzi et les réformes: Je joue tout sur le référendum" titre le Corriere Della Sera. Le texte sera en effet soumis à referendum en octobre. Cette modification de la Constitution a pour but de réduire les pouvoirs du Sénat. L’objectif : limiter les blocages politiques en Italie, et les changements de majorités à répétition. Les sénateurs ne pourraient plus faire tomber un gouvernement par une motion de censure. Il seront aussi moins nombreux : les deux tiers des sièges seront supprimés si le texte était voté. Le journal du soir revient sur l’intervention du chef du gouvernement d’hier au début de laquelle les députés d’opposition ont déserté l’hémicycle.

Meilleur que le notre, le vin italien ?

La Stampa revient sur l’intervention remarquée de Matteo Renzi au salon du vin Vinitaly. Le président du conseil, en pleine opération de séduction des investisseurs chinois, notamment du célèbre milliardaire Jack Ma, a osé déclarer que « le vin italien est meilleur que le vin français ». Les importations de vin en Chine sont à 46% française contre 7% italiennes, apprend-on dans le journal mais Renzi prévient, presque menaçant : « Chers cousins français, nous arrivons ! ».

La marine s’amuse

Giuseppe de Giorgi, dans son uniforme d'amiral.

Giuseppe de Giorgi, dans son uniforme d'amiral.

Il Messagero et Il Fatto Quotidiano reviennent sur le cas d’un amiral de la marine (entre temps devenu chef d'état major des armées), Giuseppe De Giorgi, suspecté d’abus de pouvoir. Le militaire haut gradé aurait organisé des fêtes privées sur les navires de la marine. A l’occasion de ces sauteries, il aurait même réquisitionné avions et hélicoptères pour aller chercher les invités. Comble de l’élégance : il aurait accueilli certains invités sur un cheval blanc. Ne se refusant aucun plaisir au frais de la marine italienne, l’amiral aurait aussi fait agrandir et aménager sa cabine, pour un coût de plus de 42 millions d’euros, révèle le journal. Toutes les dérives du militaire ont été dénoncé dans un document anonyme envoyé aux procureurs de Potenza, au président du conseil, au ministre de la défense et à la justice militaire.

Bonne journée,

Toute l'équipe du bureau de Rome,

Publié par Alban Mikoczy / Catégories : Non classé