Situé à l’intersection de trois continents, avec une diversité climatique allant du désert aride à de plus froides régions montagneuses, Israël attire chaque année quelques 50 millions d’oiseaux, de 550 espèces différentes.
C’est désormais une habitude à chaque début d’automne. Entre octobre et janvier, plusieurs centaines de milliers de pélicans s’installent en Israël, à proximité de la mer Morte, avant de poursuivre leur migration vers la région sud du Soudan.
En Terre Sainte, ils se nourrissent le plus souvent de poissons élevés dans des fermes aquacoles, occasionnant dégâts et la colère des éleveurs de poissons. Alors, pour y remédier, des camions affrétés par le ministère israélien de l’agriculture déversent près de six tonnes de poisson. Cette opération coûteuse se déroule quatre fois par semaine.
Dernièrement, le gouvernement a tenté de mettre un terme à ce projet, mais il a été contraint de le poursuivre, sous la pression des associations de protection de l’environnement et de l’industrie piscicole.
Outre les pélicans, d’autres espèces choisissent de s’attarder en d’Israël durant les mois d’hiver plutôt que de continuer leur voyage. C’est le cas des grues cendrées qui, l’an passé, ont envahi les abords du lac Agamon, dans le nord du pays. Là aussi, afin de protéger les revenus des agriculteurs, les autorités leur livrent jusqu’à huit tonnes de maïs par jour.
Dernier zone verdoyante avant les déserts du Sinaï et du Sahara, le nord d’Israël - en particulier la vallée du Hula - est un endroit propice pour observer les oiseaux. La région s'apparente à présent à un lieu de pèlerinage pour de nombreux ornithologues et les amateurs de photographie.
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