A un peu moins de 500 km au nord de Moscou, Vologda est l'une de ces villes russes qui sortent de l'ordinaire. Elle a gardé son cachet et dans ce pays ce n'est pas si fréquent.
Ici, par chance, les vieilles maisons de bois n'ont pas toutes été rasées pour laisser la place, dans les années 60, 70 ou 80, à ces sinistres barres de béton qui, d'un bout à l'autre de l'ex-Union soviétique, ont défiguré jusqu'aux plus jolies bourgades.
Fondée au XIIème siècle, fortifiée quatre cents ans plus tard par Ivan le Terrible, Vologda connut une période faste sous Pierre la Grand puis sous Catherine II.
Au XIXème siècle on y bâtit de jolies maisons de bois et de somptueux hôtels particuliers dont certains sont toujours debout aujourd'hui. La plupart se trouvent non loin du kremlin local, la forteresse qui entoure la cathédrale Sainte Sophie. Ils constituent l'une des attractions majeures de cette ville de 300 000 habitants que les touristes russes sont de plus en plus nombreux à redécouvrir aujourd'hui.
La plaque à la mémoire de l'écrivain anglais d'origine polonaise Joseph Conrad qui passa deux ans à Vologda durant son enfance. Son père, Apollo Korzeniowski, engagé dans la résistance polonaise contre le joug tsariste, fut arrêté en octobre 1861 et envoyé en exil dans la ville russe.
Le kremlin de Vologda, érigé sous Ivan le Terrible, et la cathédrale Sainte Sophie.