Là où le transsibérien ne fait que passer, sans s'arrêter, un autre train permet aux voyageurs de découvrir en prenant leur temps les beautés de ce lac à nul autre pareil. De Sloudianka à Port Baïkal il ne se compose que d'un seul wagon mais ce sont deux locomotives à vapeur qui le tractent. Elles datent des années 50. De village en village, sur la rive occidentale du lac, le train circule à flanc de montagne, le long de criques inaccessibles par la route.
La gare de Sloudianka, point de départ de cette balade d'une journée le long de la rive occidentale du lac.
Si les locomotives à vapeur ont plus d'un demi-siècle, l'unique wagon, lui, est de la dernière génération. "C'est pour le confort des passagers" se justifie la responsable de l'agence de voyage qui accueille chaque été de plus ne plus de touristes étrangers. Ceux-ci sont coréens.
Au rayon souvenirs, sur ces assiettes de porcelaine, des phoques nerpa. Une variété endémique. Des phoques d'eau douce.
Le train mettra la journée à rejoindre la petite ville de Port Baïkal.
A bord, entre deux arrêts, par grand chose à faire à part admirer le paysage.
Certains villages sont à demi abandonnés. Les habitants sont partis travailler à la ville. L'hiver, ne restent que les vieux.
Pause déjeuner pour l'équipage.
Un coup de sirène et nous voilà repartis.
Le long de la voie, des habitants proposent quelques souvenirs et des produits régionaux.
A chaque étape, Irina, la guide, a une histoire à raconter. Elles portent le plus souvent sur les nombreuses légendes du Baïkal.
A bord du train, ce jour là, un groupe de touristes polonais. De joyeux drilles qui reprennent en choeur des chansons russes et polonaises.
De Port Baïkal les voyageurs prennent un ferry pour rejoindre la route qui les ramènera à Irkoutsk.