VIDEO Regardez le premier drone-hélicoptère personnel !

Une chaise, 54 hélices, un bon casque et pas mal d'imagination... cet anglais a fait le pari de voler à bord de son drone personnel et a mis son exploit en ligne sur YouTube. Résultat: 2 millions de vues en quelques jours. Voler à bord de son hélico personnel, privilège réservé à une élite riche ou ultra-qualifiée il y a encore quelques années, est désormais chose possible.

The Swarm Man (littéralement l'homme essaim - comme les abeilles) tel que le surnomme la toile, parvient à s'élever dans les airs à plusieurs reprises sous les cris légèrement inquiets de son caméraman. On apprend sous la vidéo que la bête fonctionne avec des piles et possède un dôme "anti-pluie" (climat anglais oblige!). Seul hic (pour l'instant): une autonomie de 10 minutes...

Depuis quelques années, les drones révolutionnent chaque jour un peu plus le monde de l'aéronautique en général et même notre quotidien: parfois équipés de caméra, ces petits objets volant à bas coût trouvent toutes les applications. Aujourd'hui, Amazon a le projet d'en utiliser pour livrer ses colis plus rapidement et efficacement tandis que Facebook développe Aquila, le drone qui fonctionne à l'énergie solaire et permet d'accéder à Internet depuis des zones reculées.

Rien ne nous empêche de rêver un peu... Dans quelques années nous aurons peut-être tous un drone 4 places garé dans l'héliport familial ; le ciel sera une autoroute (on l'imagine façon le 5ème Élément de Luc Besson). Et cela pourra arriver plus tôt que prévu quand on sait qu'en 2011 un Allemand avait réussi à voler sur son "multicopter électrique" - le e-volo - pendant 90 secondes. En attendant, le drone "auto-portatif" ou "Pentacontakaitetracopter" (de son vrai nom) est un prototype à bord duquel la sécurité semble assez sommaire même s'il ne vole qu'à 7 mètres du sol. Loin de nous l'idée de vous encourager à reproduire l'expérience chez vous, mais à titre informatif il vous faudra environ 8200 euros pour réaliser ce petit bijou aéronautique...

Inês Fressynet avec Loic de La Mornais