Dimanche 4 décembre, les électeurs italiens ont rejeté le projet de réforme constitutionnelle porté par le chef du gouvernement. Près de 60% des votants ont voté contre la réforme voulue par Matteo Renzi. En réalité, les italiens ont surtout dit "non" à un homme dont la politique est contestée. Conséquence de ce camouflet, Matteo Renzi va tirer sa révérence. Il l'avait promis : en cas de défaite au referendum, il démissionnerait. Parmi les plus farouches adversaires de cette réforme, Beppe Grillo, le leader populiste du mouvement 5 étoiles qui demande des élections anticipées qu'il pourrait gagner. Après deux ans de mandat, une nouvelle période d'instabilité politique s'ouvre en Italie. Dans les coulisses de Bruxelles, les Européens sont inquiets, car certaines banques italiennes ne sont pas solvables.