Les ministres européens des finances ont donné leur feu vert le 12 juillet à Bruxelles, à la demande de sanctions proposée par la Commission européenne. Dans son communiqué, l'ECOFIN affirme que l'Espagne et le Portugal "n'ont pas pris les mesures nécessaires" pour corriger leur déficit. Mais le couperet de l'amende n'est pas encore à l'ordre du jour. Pour le commissaire aux affaires économiques, Pierre Moscovici, les amendes possibles sont au "maximum de 0,2 % du PIB et au minimum de zéro". Madrid et Lisbonne dispose désormais d'un "délai de grâce" de dix jours pour plaider leur cause et puis la Commission tranchera 20 jours après la réunion de l'ECOFIN. Pour revenir dans les clous du pacte de stabilité, Madrid envisage de procéder à une hausse de l'impôt sur les sociétés. Pas de plan B, en revanche, pour le Portugal qui affirme avoir suivi avec douleur la trajectoire de Bruxelles et n'envisage donc pas de recouvrir à des mesures additionnelles.