La politique agricole commune, et la question de son éventuelle réforme, font partie des sujets européens sensibles qui trouvent régulièrement écho sur la scène publique française. A Bruxelles, pas une brouille franco-britannique sans qu’il n’y soit fait référence. En France, il semble que toute proposition visant à réformer une politique vielle de plus quarante ans doive automatiquement soulever une levée de boucliers. La PAC a ainsi souvent acquis la réputation d’être irréformable. Retour sur une politique qui ne manquera pas d’animer les débats ces 5 prochaines années en Europe et en France.

Si peu de sujets relatifs à l’Union Européenne sont débattus au niveau national, le traité de Lisbonne est l’une des exceptions qui confirment la règle. Tout le monde a une opinion à son sujet – et beaucoup sans même l’avoir lu. Indispensable au bon fonctionnement de l’Union pour certains, il est en revanche fortement critiqué par d’autres qui lui voient tous les torts. L’idée que celui-ci constituerait une copie quasi conforme du projet de traité constitutionnel, pourtant rejeté, est l’un des reproches le plus couramment cité. Cette critique trouve d’ailleurs un écho tout particulier en France puisque, cette fois-ci, aucun référendum n’a été prévu pour adopter le nouveau traité. Lisbonne ne serait-il donc qu’une ruse démocratique ?

Le premier ministre tchèque Mirek TOPOLANEK devrait annoncer sa démission cet après-midi. Même s'il est reconduit à son poste, le président en exercice du conseil de l'Union européenne ne sera absolument plus crédible. Conséquence : en pleine crise économique, à la veille du G20 et de la première visite de...