Ils sont au cœur des débats européens à la veille des élections. Pourtant les migrants n’arrivent plus en nombre sur notre continent et sont souvent mal accueillis.
Les migrants qui arrivent à Bruxelles se retrouvent bloqués, à la rue ou dans les centres d’hébergement, sans ressources ni pays d’asile. Et c’est souvent le cas dans la plupart des capitales européennes. Face à cet accueil, ils n’étaient plus que 150.000 à franchir illégalement les portes de l’Europe en 2018 contre 1.820.000 en 2015. En 2018, Frontex et les États membres assurent avoir renvoyé 161.000 personnes, dans leur pays d’origine.
Avec le renforcement des frontières par l’agence de garde-frontières Frontex, qui ne cesse de grandir, certains migrants ont aussi du mal à atteindre le continent. L’UE contrôle désormais d’avantage les flux de migrants avant même leur arrivée aux frontières.
Les pays membres versent des aides aux pays de transit, jusqu’à 6 milliards d’euros pour la Turquie et 237 millions pour la Libye, pour contenir les migrants et éviter qu’ils ne traversent la méditerranée jusqu’en Grèce ou en Italie.