La Bulgarie aux commandes de l'UE

Cathédrale Alexander Nevski à Sofia

Ce 1er janvier a marqué le changement de Présidence de l’Union européenne. Après l’Estonie, c’est désormais la Bulgarie qui dirige la destinée de l’Union pour les six prochains mois, au nom du principe de la présidence tournante.

Le gouvernement bulgare, dirigé par son premier ministre Boïko Borissov, arrive donc aux commandes, et c’est peu dire que ce n’est pas le meilleur élève qui vient d’être élu délégué de la classe. La Bulgarie est le pays le plus pauvre des 28. Jeunes, retraités, tous décrivent une vie compliquée, des revenus très faibles et peu de perspectives d’avenir. Le salaire moyen y est de 400 euros par mois. C’est aussi l’État membre le plus corrompu et le plus russophile…Aujourd’hui près d’un quart du PIB est réalisé par ou en lien avec des entreprises russes. Et le président élu l’an passé a d’avantage les yeux tournés vers Moscou que vers Bruxelles.