L’État français et le groupe Alstom ont décidé de mettre la main au porte-monnaie pour sauver l'usine de Belfort. Ils ont annoncé une pluie de commandes et d'investissements étalés sur quatre ans, pour maintenir et développer l'activité du site. Notamment l'achat de nouveaux TGV. Le secrétaire d’État à l'Industrie, Christophe Sirugue s'est rendu à Belfort pour annoncer la nouvelle aux syndicats, aux élus locaux et à la direction d'Alstom. L'avenir de cette usine bâtie en 1879, berceau de la première motrice TGV dans les années 70, est depuis devenu une priorité pour l'exécutif. François Hollande lui-même avait promis que "tout serait fait" pour maintenir l'activité et les 400 emplois menacés. Mais la question se pose : cette décision respecte-t-elle les règles de la concurrence européennes et Bruxelles peut-elle interdire le plan de sauvetage du gouvernement ?