Essayant de trouver des sujets clivants qui pourraient lui permettre de se distinguer de sa concurrente Angela Merkel, le candidat SPD a repris à son compte un vieux totem de la gauche alternative, pacifiste et écologiste allemande. Martin Schulz a promis qu’une fois élu chancelier il demanderait aux Etats-Unis de retirer leurs têtes nucléaires présentes sur le sol allemand (il y en aurait plus d’une vingtaine). Une façon selon lui de condamner la politique « perfide » de réarmement du président Trump. « Nous refusons cette course à l’armement », dit-il, reprochant à Angela Merkel de manquer de distance avec Donald Trump, en voulant augmenter le budget de la Défense, comme l’a demandé le président américain. Réponse cinglante d’un porte-parole du la CDU: « la politique de sécurité est un sujet complexe qui ne peut donner lieu à des polémiques ».
Dieselgate: le gouvernement s’impatiente
Après la chancelière Angela Merkel, c’est la ministre de l’environnement (SPD) qui met la pression sur les constructeurs automobiles. Aux yeux de Barbara Hendricks, ceux-ci n’en font pas assez pour réparer les conséquences du scandale des moteurs diesel. Un sommet a pourtant eu lieu début août à Berlin entre les industriels et le gouvernement, actant la mise à jour logicielle des moteurs diesel et des incitations financières plus importantes pour les nouveaux modèles moins polluants. Insuffisant dit la ministre. « Ce sommet du diesel était une première étape, mais d’autres, plus importantes, doivent suivre ». Selon elle, la baisse proposée de 6% des niveaux d’oxyde d’azote dans les centres-villes « ne sera pas suffisant dans les zones les plus touchées pour atteindre les niveaux fixés par l’Union Européenne pour protéger la vie humaine ». Derrière ces déclarations pointe une menace pour les constructeurs: des interdictions de circuler en ville pour les véhicules les plus polluants…
Voici pourquoi il ne faut pas venir au tribunal de Hanovre avec de la drogue sur soi
L’idiot du jour nous vient de Hanovre. Alors qu’il était jugé pour possession de marijuana, le dénommé Serbuhan G., 22 ans, n’a rien trouvé de mieux que de se présenter devant le juge avec un sac d’herbe caché dans sa chaussette. Malheureusement pour lui, le magistrat avait le nez fin. Décelant une odeur inhabituelle, il a demandé au prévenu s’il avait de la drogue sur lui. Celui-ci niant, un policier a procédé à une fouille en règle et a très vite découvert la drogue. Ce n’est pas la première fois que ce juge démontre ses capacités olfactives, comme le rapporte la Hannoversche Zeitung. Il y a un an, alors qu’il accompagnait un contrôle de police, il avait repéré un homme marchant dans la rue et dégageant une odeur de marijuana. De la drogue avait été trouvée dans son sac à dos. « Je suis un genre de récidiviste », explique le juge dans le quotidien, expliquant ce « don » par les années de travail sur les affaires de drogue, et non par une jeunesse délurée…
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