Martin Schulz, un concurrent plus coriace pour Merkel ? [revue de presse 24/11]

Qui à gauche pour s’opposer à Angela Merkel lors des prochaines élections ? La chancelière a confirmé ce week-end qu’elle était bien  candidate à une quatrième mandat, mais le SPD n’a toujours pas désigné son candidat. La logique voudrait que ce soit le patron du parti et vice-chancelier, Sigmar Gabriel, mais l’homme n’est pas souverain sur ses troupes, et ses mauvais sondages font dire à beaucoup qu’il devrait ne pas s’engager dans la bataille et laisser sa place. Voilà comment l’hypothèse Martin Schultz a pris du corps. L’actuel président du Parlement Européen, a annoncé ce matin qu’il ne souhaitait pas prolonger à ce poste et qu’il allait revenir au bercail et à la politique allemande. Il va prendre la tête de liste SPD dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie aux élections de 2017, et pourrait aussi remplacer Frank-Walter Steinmeier (qui sera nommé président de la République en février) au poste de ministre des Affaires étrangères. Il n’en fallait pas plus pour que les médias allemands déroulent le scénario d’une candidature de Schultz au poste de chancelier. Crédité de bons sondages, il pourrait être un opposant plus sérieux à Angela Merkel…

Sans immigration, l’Autriche se dépeuplerait

Comme son voisin allemand, l’Autriche doit compter sur l’arrivée des étrangers pour ne pas perdre d’habitants. Selon les derniers chiffres publiés hier par l’office des statistiques, la population va grimper de 1% par an pour atteindre 9,65 millions d’habitants en 2040, soit une hausse de 12% par rapport à aujourd’hui. Dans le détail, le fossé va s’accentuer entre une capitale, Vienne, dont la population va grimper le plus et rester beaucoup plus jeune et plus diverse que la moyenne, et le reste du pays.

La candidate policière et les implants mammaires


Il est possible d’exercer son métier de policière tout en portant des implants mammaires. C’est ce que vient de décider un tribunal de Gelsenkirchen, saisi du cas d’une femme dont la candidature avait été refusée il y a trois ans par un médecin de la police au prétexte que la postulante portait des implants en silicone. Un règlement interne de la police stipulait en effet que les officiers femmes ne pouvaient porter de tels implants en raison des risques que cela impliquerait en opération, les implants pouvant se déchirer. Mais les juges ont estimé que ces craintes étaient injustifiées, la fabrication des implants ayant fait beaucoup de progrès. La plaignante est aujourd’hui infirmière, et si elle veut toujours intégrer la police elle devra repasser tous les tests effectués il y a trois ans. Mais selon son avocat, sa motivation est intacte.

 

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