Le chef de l’Agence pour l’emploi allemande fait un premier bilan de l’intégration des réfugiés sur le marché du travail, dans une longue interview au Rheinische Post. Et selon lui, près de 30.000 demandeurs d’asile ont déjà trouvé un job depuis le printemps 2015. « La plupart vont dans des secteurs où il y a une pénurie de candidats valables », explique Franck-Jürgen Weise. Un quart de ceux qui ont trouvé du travail ont un contrat précaire, beaucoup sont employés comme vigiles ou gardiens. Parallèlement, selon le décompte de l’Agence, 130.000 réfugiés sont déjà inscrits comme demandeurs d’emplois et touchent des indemnités chômage.
Suède: le paquebot accueillera-t-il des réfugiés ?
L’annonce avait fait grand bruit: pour faire face à l’afflux de réfugiés, la Suède avait décidé de passer un contrat avec une société privée pour affréter un navire de croisière dans un port du pays et le transformer en centre d’hébergement. Sauf que rien ne se passe comme prévu. Le port initialement envisagé n’a pu être retenu, la commune ayant fait par de son refus d’accueillir le navire. Après avoir navigué au large de la Norvège, l’Ocean Gala, qui a une capacité de 1800 places, est finalement arrivé en Suède, mais a du jeter l’ancre au large, et aucun réfugié n’a pu monter à bord. L’Office des Migrations a pourtant reçu une première facture de la part de la société qui a affrété le navire. Montant: 84.000 euros par jour. Le gouvernement suédois a en effet signé un contrat qui stipule qu’il doit verser cette somme, même si aucun réfugié n’est pris en charge sur le bateau. La note risque donc d’être salée si aucune solution légale n’est trouvée entre les deux parties…
La France à la sauce allemande
Pour la presse allemande, il y a autant d’amertume dans la défaite de la France hier face au Portugal, que dans celle de l’Allemagne contre cette même équipe tricolore. Une équipe qui domine mais qui n’arrive pas à marquer pour l’emporter. « En foot, la victoire ne revient pas toujours à la meilleure équipe », note le Spiegel, alors que Die Welt écrit, malicieusement, que « la France se sent aujourd’hui comme l’Allemagne ».
« Des larmes et un triomphe », titre de son côté la Bild, les larmes et le triomphe d’un seul homme, qui n’a pourtant joué qu’une petite partie de la finale: Cristiano Ronaldo, rebaptisé par le quotidien « Finaldo ».
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