Sur les pas de John f. Kennedy, Barack Obama rend visite aux Berlinois…enfin. C'est sa première visite en tant que président.
50 ans après le célèbre "Ich bin ein Berliner" de John F. Kennedy, Barack Obama a déclaré le 19 juin 2013 : "Le Mur appartient à l'histoire. Mais nous devons faire l'histoire aussi". Porte de Brandebourg, un lieu très symbolique, Barack Obama, "tendre la main à ceux qui veulent la liberté " c'est " être attentif pour protéger notre propre liberté". Il affirme pouvoir assurer la sécurité de l'Amérique, de ses alliés et maintenir une dissuasion stratégique tout en réduisant d'un tiers ses arsenaux nucléaires.
John F. Kenndy, un nouveau berlinois
Le 26 juin 1963 Kennedy visite Berlin Ouest...
« Ich bin ein Berliner » prononcée par John F. Kennedy, lors de sa visite en 1963 à Berlin- Ouest, avait pour but de montrer le soutien des États-Unis aux habitants de l'Allemagne, les berlinois. Cette phrase symbolisant la liberté et la fierté pour eux, fut interprétée non sans malveillance : Kennedy aurait commis une faute grammaticale « Ich bin ein Berliner » signifiant " je suis un beignet" au lieu de prononcer correctement « ich bin Berliner ». Il s'est fait aider par un pense-bête phonétique : « Ish» au lieu de « Ich» et « Bear » ( ours ) au lieu de « Ber».
Ronald Reagan, le président qui ne veut plus attendre
Ronald Reagan s'engage également au près des Berlinois pour leur offrir ce qu'il leur revenait de droit et ce qu'ils désiraient le plus : la Liberté. Discours le 12 juin 1987, près de la porte de Brandenburg, les paroles résonnant encore aujourd'hui. "Es gibt nur ein Berlin" et "si vous voulez la paix (...), M. Gorbatchev, ouvrez cette porte ! M. Gorbatchev, abattez ce mur !", « Tear down this wall, Mr Gorbatchev!»
page réalisée par Roxanne Deschênes.
