Les 1er et 2 avril, pour la quatrième édition des 48H de la BD : des expositions, des rencontres, des ateliers, des dédicaces partout en France et en Belgique. Avec 230 000 albums vendus à 1 euro.
La chose grossit au fil du temps. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En 2013, année de leur création, les 48H de la BD offraient 100 000 albums dans 800 librairies. Aujourd’hui, ce sont 1300 points de vente qui sont associés avec deux fois plus d’albums. Editeurs et libraires sont main dans la main dans cette opération qui a pour visée d’aller chercher plus loin de nouveaux, jeunes ou moins jeunes, lecteurs. Tous les gros éditeurs comme Dargaud, Delcourt, Glénat ou Casterman sont là. Les librairies spécialisées, les grandes enseignes culturelles comme les hyper ou supermarchés ont aussi répondu présents. Et pour appâter le chaland, les BD à l’euro symbolique.
Une sélection de 13 titres est proposée à ce tarif. Pour les petits comme pour les grands. Libre à vous de choisir et de prendre tout ou partie de la sélection. Personnellement, je piocherais L’Histoire de France en BD dessinée par Bruno Heitz, l’auteur de l’excellent polar agricole Un privé à la cambrousse. Je prendrais le premier tome de Barracuda récit à succès de pirates scénarisé par Jean Dufaux. Album dessiné par Jérémy, héritier émérite du regretté dessinateur de Murena, Philippe Delaby. Pour un euro de plus, je choisirais l’honnête polar politique Les mystères de la 3ème République de Wachs et Richelle.
Du côté des animations, les organisateurs ne sont pas limités aux traditionnelles séances de dédicaces. Même si celles-ci ponctuent généralement les manifestations proposées. L’essentiel se concentre sur la journée du samedi 2 avril avec des initiatives originales. A Nantes, un jeu de piste dans la ville à la poursuite du Marsupilami qui fait son retour dans le dernier album de Spirou et Fantasio. A Toulon, Serge Fino (Les chasseurs d’écume) et Bruno Falba (Les confessions d’un templier) vont consacrer une journée entière à l’évènement : petit-déjeuner rencontre, déjeuner exposition et table ronde et dédicaces l’après midi. A Paris, vendredi, la librairie Bulles en vrac organise une « battle » de dessins entre Elvire De Cock (L'héritage des Taïronas) et Jean Paul Krassinsky (Sale bête). Vous trouverez tout le programme et les détails sur le site des 48H de la BD.
Enfin, cette année, la manifestation se double de bonnes actions. 65 000 exemplaires seront offerts gracieusement à des établissements scolaires. Et un partenariat est noué avec l’ONG Bibliothèques sans frontières. Des bandes dessinées complèteront maintenant les rayons des médiathèques portatives en kit imaginées par l’ONG et à destination des réfugiés et des populations défavorisées. De belles et bonnes raisons pour faire la fête de la BD pendant 48 heures.