L’au-delà. Vaste question. L’au-delà de l’écran, c’est déjà plus modeste. Quoique… Écrans de télé, ordi, smartphone, montre, frigo, bagnole et autres tablettes, l’écran est partout. En plus, il montre des images d’à peu près tout et en temps réel. L’info du coin de la rue ou du monde entier, à portée de clic. Mais qui fait quoi ? Comment ? Pourquoi ? Quand ? Le questionnement est permanent. Colère, critique, polémique, fascination, le tout souvent vécu sur le mode extrême. Tenter d’y répondre, d’expliquer, de débattre, c’est la mission que se fixe « Au-delà de l’écran », car c’est souvent là que se situe la clé de compréhension.
ATTENTION ! Confession. « Au-delà de l’écran », ce n’est vraiment pas nouveau. On a vu apparaître ça, il y a plus de 50 ans, précisément le 23 octobre 1960. Capture d’images du vieux « au-delà de l’écran » Une bande de 4 personnages assez hétéroclites apparaît ce jour là, aux côtés d’un charmant petit garçon en-costardé, en-cravaté. Au centre de l’écran, le petit homme chauve est surnommé « Jaboune », de son vrai nom Jean Nohain. Avec ses compères ( Pierre Sainderichin, Pierre Louis, et André Leclerc) ils viennent inaugurer un nouveau magazine, le dimanche sur le petit écran. Leur ambition disent ils, est de montrer « ce qu’il se passe quand une émission est terminée. » Étrange direz vous. Certes,. En fait, il s’agit de lever un coin du voile sur les coulisses de la télé. C’est à peu près aujourd’hui l’une des seules sources documentaires en images, si l’on veut pénétrer un peu les arts de faire l’info au royaume de l’audiovisuel.
« Au-delà de l’écran » ne se privera pas de faire ces allers retours avec quelques traces laissées par l’histoire du journalisme. Car souvent règne l’amnésie et l’on n’hésite pas à claironner « l’inédit », alors qu’en réalité, on ne fait que redécouvrir.
Avec l'aide d'Hervé Pozzo