On lui doit notamment Predator, Piège de cristal, A la poursuite d'octobre rouge, Last Action Hero... Le réalisateur américain John Mc Tiernan, dont le dernier film, Basic, remonte à 2003, doit faire un tour par la case prison. Il a été condamné en appel le 14 janvier à un an ferme dans une affaire d'écoutes illégales qui remonte à 2006. A cette époque, John McTiernan a fait mettre sur écoute Charles Roven, le producteur de son film Rollerball (2002). Pour cela, il a fait appel au détective privé Anthony Pellicano, lui-même condamné plus tard "à 15 ans d'emprisonnement pour pas moins de 119 accusations, allant de l'écoute illégale à l'intimidation de témoins, en passant par la corruption de fonctionnaires)", rappelle Première. Et le FBI, qui suivait Anthony Pellicano de près, a fini par découvrir les faits.
Dès l'annonce du jugement, au mois de janvier, des fans du réalisateur ont lancé plusieurs appels pour "sauver John McTiernan" (ici par exemple). Depuis le 7 mars, le créateur de la saga Die Hard a sa page Facebook de soutien, "Free John McTiernan", que vous pouvez liker ici si vous le souhaitez. J'ignore qui tient cette page, mais il s'agit sans doute de journalistes à Capture Mag, puisqu'ils mènent une intense "campagne de sensibilisation" sur Twitter pour tenter d'obtenir des retweets de stars hollywoodiennes.
Pour l'heure, un peu moins de 3 000 personnes ont rejoint cette page, qui revendique les soutiens de plusieurs personnalités du monde du cinéma : l'acteur Samuel L. Jackson ; le compositeur de Requiem for a Dream, Clint Mansell ; le directeur de la programmation de la Cinémathèque, Jean-François Rauger ; le scénariste de Kick-Ass, Mark Millar, etc. John McTiernan a jusqu'au 3 avril pour se rendre en prison. Si cette vague de soutien a des chances infimes d'aboutir, elle a au moins le mérite de ne pas laisser un maître du film d'action tout seul dans son coin.
Crédits photo : Phil McCarten / Reuters (2006)