Impressionnante par sa taille et ses longues pattes aux poils frisés, Tegu la mygale terrestre (Brachypelma albopilosum) serait capable d’en faire déguerpir plus d’un. Elle fait partie des animaux à parrainer de la biozone Amazonie-Guyane.
Née au Parc Phoenix à Nice, Tegu, la mygale terrestre (Brachypelma albopilosum) est arrivée en janvier au Parc zoologique de Paris depuis le zoo de Besançon. Nichée au creux de l'évocation d’un tronc d’arbre dans la partie guyanaise de la Grande Serre tropicale, cette araignée ne compte pas parmi les plus inoffensives. En effet, au-delà des risques de morsures venimeuses, la mygale peut, lorsqu’elle se sent menacée, projeter par frottement des pattes postérieures sur l’abdomen, un nuage de poils urticants dans l’air. Gare à qui s'y frotte !
La mygale terrestre (Brachypelma albopilosum) est une araignée de la famille des Téraphosidés vivant au Costa Rica (et Nicaragua). Elle mesure entre 7 et 8 cm de long et peut vivre jusqu’à 10 ans en captivité. La mygale terrestre, encore appelée mygale à poils bouclés, se nourrit principalement d’insectes, de lézards, mais aussi d'araignées ! La parade et l'accouplement sont parfois le lieux de violents accrochages entre mâle et femelle. L'accouplement en lui-même est souvent rapide et le mâle va s'empresser de fuir rapidement. De son côté, la femelle peut pondre jusqu'à 800 oeufs...
De vraies tisseuses
Les mygales produisent de la soie à usages multiples. Elles fabriquent des toiles-tapis de sol pour muer, des loges de ponte pour garder les cocons remplis d’œufs, des toiles en nappe ou en tube comme refuge ou parfois comme piège pour capturer de grosses proies.