Tunisie: pour combattre l'anarchie des trottoirs, il faut un casque!

Une terrasse de café à Sidi Hassine à une dizaine de km de Tunis. Une terrasse quelque peu envahissante... (capture d'écran publiée sur la page du compte Facebook de Winou Etrottoir le 18 juillet 2017)

Le gouverneur de Tunis, Omar Mansour, l’a martialement annoncé le 26 juin 2017 : désormais, les étalages anarchiques dans les rues et sur les trottoirs de la capitale tunisienne devront se conformer à la loi. Mais même dans le domaine aride de la loi, rien n’est simple…

Né en le 27 janvier 1958, Omar Mansour a occupé certaines des plus hautes fonctions judiciaires de son pays : président de chambre à la Cour de cassation, doyen des juges d’instruction, procureur de la République, ministre de la Justice. Depuis le 15 septembre 2016, il est gouverneur de Tunis.

A ce titre, il a lancé une campagne contre la prolifération des étals sur les trottoirs de la capitale. «Nous avons prévenu toutes les personnes concernées, et nous leur avons accordé un délai. Maintenant la loi sera strictement appliquée. Tous ceux qui veulent s’organiser sont les bienvenus !», a-t-il affirmé dans une interview à la radio Shems FM.

Une simple promenade dans les rues de Tunis montre que le gouverneur a devant lui beaucoup de travail. Car les trottoirs de la capitale sont parfois très encombrés par des éléments de toutes natures, comme le montrent ces quelques photos tirées de Facebook ou Twitter…

Un trottoir de Tunis qui a rencontré un étalage sur son passage... (Capture d'écran d'une photo publiée sur le compte Facebook de Winou Etrottoir le 17 juillet 2017)

Un trottoir de Tunis qui a rencontré un étalage sur son passage...
(Capture d'écran d'une photo publiée sur le compte Facebook de Winou Etrottoir le 17 juillet 2017)

 

Publié par Laurent Ribabeau Dumas / Catégories : Non classé