Il y a tout juste deux ans, le 17 décembre 2010, un jeune vendeur de légumes, Mohamed Bouazizi, âgé de 26 ans, s'immolait par le feu à Sidi Bouzid (centre de la Tunisie) pour protester contre une énième brimade et injustice de la part de policiers. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Commence alors une série de protestations qui, malgré la visite du président Ben Ali au jeune homme au lendemain de Noël, malgré la répression vont aboutir au départ du dictateur le 14 janvier 2011.
Deux ans plus tard, la situation dans le pays, miné par la crise économique et le chômage, n'est toujours pas stabilisé. De nombreux Tunisiens s'interrogent sur le devenir de leur pays, certains regrettent l'ancien régime.
Le bilan de deux ans d'incertitude, un sujet de N. Bertrand, O. Martinez et A. Boitard, diffusé au journal de 20 heures de France le 16 décembre 2012.
On écoute avec intérêt sur cette vidéo une interview du premier ministre tunisien, Hamadi Jebali, membre du parti islamiste Ennahda. Petit étonnement: il répond en arabe aux questions posées en français, langue qu'il comprend apparemment parfaitement...