Le président tunisien Moncef Marzouki le 25 mai 2012 au palais de Carthage à Tunis

Violences salafistes: la réponse du président tunisien

Depuis plusieurs mois, la violence salafiste inquiète les Tunisiens. Le salafisme est "un phénomène bruyant, nocif pour l'image de marque de la Tunisie et dissuasif pour les touristes (...) mais finalement peu dangereux pour la société car elle le rejette massivement", estime le président tunisien, Moncef Marsouki, dans une longue interview à L'Express.

Incidents entre la police et des manifestants à Intilaka (banlieue de Tunis) le 12 juin 2012.

La violence salafiste s'intensifie en Tunisie

Un couvre-feu nocturne a été décrété mardi 12 juin à Tunis et en banlieue ainsi que dans quatre régions du pays (Sousse, Monastir, Jendouba et Ben Guerdane) après une vague de violences sans précédent dans tout le pays impliquant des groupes de salafistes et de casseurs. Les troubles ont fait une centaine de blessés, dont 65 membres des forces de l'ordre. Caractéristique: les actions ont été simultanées dans plusieurs régions à la fois.