Il y a un peu plus d’un an, le 14 janvier 2011, tombait le régime corrompu de Zine El Abidine Ben Ali après un mois de manifestations de plus en plus imposantes. Un moment «magique» pour nombre de Tunisiens: l’espoir de l’instauration d’une vraie démocratie, avec la fierté d’être observés dans le monde entier pour une expérience inconnue de l’autre côté de la Méditerranée.
Cet évènement historique, bientôt suivie de la chute du président égyptien Hosni Moubarak, et dix mois plus tard du «guide» libyen Mouammar Kadhafi, marquait le début du «Printemps arabe».
Au moment des élections du 24 octobre, les premières vraiment libres organisées dans le pays, notre reporter Laurent Ribadeau Dumas, a commencé la rédaction d’un blog, sur place à Tunis. Il a raconté l’immense espoir des Tunisiens, mais aussi leurs doutes et leurs craintes. Six mois après, il revient voir comment la situation a évolué.