Vive l'investigation!

Plus de 3,5 millions de téléspectateurs. Même si les audiences ne peuvent être le seul critère d’évaluation de la qualité d'une émission d'information. Ce chiffre montre que l’émission « Cash investigations » intéresse un large public.

Bernard E. résume bien la tonalité des courriels que je reçois : « je veux remercier Elise Lucet et son équipe de s’investir dans des enquêtes de longue haleine (…) Grâce à la nature des sujets traités nous sommes moins ignorants sur les méthodes utilisées par les industriels ».

« J’ai presque honte d’avoir un portable » conclu Denise P, soulignant  ce rôle de lanceur d’alerte auquel l’équipe de Cash est très attachée.

« Merci d’aller au bout malgré certainement les freins que vous pouvez rencontrer » écrit Paulette R.

Cette émission souligne Jocelyne M. « est l’essence même du journalisme : enquêter, résister, s’indigner et faire changer les choses ».

Faire bouger les lignes, Bernard L. n’y croit guère. Tout en trouvant l’émission intéressante il ne pense pas  « qu'elle ai un impact sur les instances et sur nous braves citoyens. En effet cela fait plutôt penser à quelqu'un qui avec un bâton remue une mare vaseuse, cela trouble l'eau fait remonter des mauvaises odeurs. Mais que ce passe-t-il après, la vase se redépose les odeurs disparaissent l'eau retrouve une clarté toute relative..Cela ne remet pas en cause la pugnacité de l'équipe de journalistes, mais ils sont un peu comme des Don Quichotte ».

Cet avis, quelque peu désabusé, n’est pas repris par Aline V.  « courage, petit à petit, les barrières tombent, la vérité se fait jour. C’est cela le journalisme citoyen ! ».

Enfin à propos de Cash Bernard E. demande « pourquoi les chaînes du service public proposent si peu d’émissions telles que celle que j’ai connu : « Panorama », « cinq colonnes à la une » etc… ».  Je ne peux que l’inciter à regarder « Envoyé spécial », « Complément d’enquête », le « 13h15 », ou encore « Un œil sur la Planète ». Les reportages que ces magazines diffusent n’ont, me semble-t-il, pas grand-chose à envier à leurs glorieux ainés.