"Margerie, Total, Margerie, Total...oui d'accord c'est triste, mais passons ! Ou parlons des Droits de l'Homme par exemple, de la Birmanie... mais non, vous ne parlerez pas... passons..." ce courriel de Jean-Claude F. est représentatif des réactions de nombreux téléspectateurs s'étonnant de l'indulgence des portraits consacrés à Christophe de Margerie. "Bien sûr les circonstances de sa disparition sont dramatiques", écrit Philippe G., mais "tout de même, entre deux éloges peut être mérités, il aurait été bien de poser la question de la moralité d'un entrepreneur dont l'entreprise dégage 12 milliards de profits sans payer un sou d'impôt en France". "Et les droits de l'homme", demande Colette V. "Total amie des dictateurs, Total sourde et aveugle quand les droits de l'homme sont bafoués, Total qui rapatrie des bénéfices de pays exsangues et corrompus... De cela aussi vous auriez dû parler. "Rassurez-vous, France2 n'est pas seule coupable", écrit Anne L., "c'est (presque) toute la presse qui est en cause (oubliant au passage les 3 autres victimes)". De là a voir dans le traitement de la disparition du pdg de Total un signe supplémentaire de la collusion journalistes/establishment il y a un pas que franchissent certains téléspectateurs: "visiblement les journalistes ont perdu un ami!" s'exclame Jean-Baptiste G., rejoint dans cette idée par Guillaume R.: "le talent de monsieur de Margerie n'a-t-il pas tout simplement été de se mettre les journalistes dans la poche".