Les statistiques ont parlé ! Ce printemps 2013 (1er mars - 31 mai) a été le plus sombre, le moins ensoleillé depuis... la fin de la seconde guerre mondiale ! Et si l'on devait peser tous les nuages qui sont passés au-dessus de nos têtes durant les trois mois de ce printemps absent, on arriverait à un poids sans doute non négligeable. Quoi ? Vous ne le saviez pas ? Le nuage est en effet lourd, très lourd même !
Il est constitué en effet de minuscules gouttelettes d'eau (0,01 à 0,04 mm): de 10 millions (pour les petits cumulus) jusqu'à 1 milliard pour les plus gros nébuleux. Si la température du nuage est inférieure à -30 ou -40°, on n'y trouve plus que des cristaux de glace.
Les cumulus de beau temps (ceux qui circulaient dans le ciel ce dimanche en Ile-de-France par exemple) peuvent peser jusqu'à 100 tonnes (l'équivalent environ d'une locomotive). En revanche, les cumulonimbus (nuages d'orages) peuvent peser plusieurs millions de tonnes.
En fait, si le nuage ne "tombe" pas, c'est pour au moins deux raisons :
- tout d'abord parce que la densité d'un nuage (1,003 kg/m3) est inférieure à celle de l'air ambiant (environ 1,007 kg/m3).
- ensuite parce qu'il faut la persistance d'un mouvement ascendant. Arrivé à une certaine altitude, l'air se refroidit et sa vapeur d'eau se condense. Cette hauteur de condensation dépendra de l'humidité de l'air dans les basses couches de l'atmosphère, au niveau du sol.
Nuages à midi, ou à minuit ?
On voudrait tous qu'il pleuve la nuit et fasse beau le jour. Raté ! En moyenne, il y a plus de nuages en journée que la nuit. En France, la nébulosité serait même 30% plus importante à l'heure du déjeuner qu'à minuit. Tant mieux ! Au moins, on pourra encore profiter des étoiles…