Oui que se passe-t-il après le déluge ? Un autre déluge ? Montpellier et sa région n'ont pas vraiment été épargnées depuis un mois et ont fait face à trois inondations à la suite ; de quoi vivre dans la hantise d'un quater repetita. Une vraie catastrophe naturelle sans fin, qui, en dépit du nom employé, "déluge", n'a rien à voir avec une colère divine.
Il nous reste qu'à écouter des spécialistes météo essayer de trouver des images pertinentes pour nous faire apprécier la violence des pluies ("vous imaginez, l'équivalent de deux baignoires pleines tombant sur 1m2 en 3 heures"). Nous rappeler que Montpellier a déjà été victime de trois épisodes similaires depuis 1968 (mais jamais aussi fort que pour 2014). Tout ça pour tenter de trouver une explication.
En attendant la suite de l'histoire et la réponse au pourquoi de cette énigme climatique, il faut déjà faire les comptes : des dégâts importants avec notamment un Stade de la Mosson (victime non pas de la mousson mais de la Mosson, la rivière qui a été justement en crue) impraticable jusqu'en décembre. quatre victimes aussi (une dans l'Aveyron), un bilan déjà trop lourd.
Pour se remettre de toute cette émotion, on peut écouter Après le déluge, un instrumental de Fabrice Ravel-Chapuis. Une jolie musique néo-classique dont le titre nous amène à penser qu'il y a, dans la tête du compositeur, un rapport avec le déluge : un flot continu de cordes et de cuivres, comme un niveau d'eau qui monte inexorablement et rapidement. Et un sentiment de sérénité qui émerge, car après la pluie vient toujours le beau temps (enfin, on espère)