Aujourd'hui, vote de confiance à l'Assemblée Nationale pour Manuel Valls et son gouvernement. Et cette question, combien y aura-t-il de frondeurs ? Mais l'autre question essentielle, celle que le futur ne retiendra pas, parmi eux, combien auront le charisme et le courage de Thierry La Fronde ?
C'est vrai que je prends quelques libertés avec l'Histoire et la langue française : la "fronde" tenue par le héros télévisuel des années 60 (interprété par un Jean-Claude Drouot, plein d'enthousiasme et de félinité ) n'a rien à voir avec la "Fronde" qui défia l'autorité de Mazarin et de Louis XIV, et qui donne, par extension, le nom aux "frondeurs" du Parti Socialiste. Mais au-delà de cette seule homonymie, on peut trouver des similitudes entre la situation actuelle, et le feuilleton, où un petit groupe d'insoumis se constituaient pour sauver la France au péril de leur vie (dans le cas des députés, c'est au péril de leur siège, mais bon, ne chipotons pas...). Il y a néanmoins une différence, notoire celle-ci : Thierry la Fronde et sa bande combattaient les Anglais pour délivrer le Roi de France. La lutte de Christian Paul et des autres frondeurs est désormais fratricide et met à mal l'autorité du Président de la République en visant son premier ministre. Entre affirmation d'opinion et choix de raison. Et pour le côté chevaleresque, on n'a pas vraiment gagné au change !
En plus, à la réécoute (car je tiens à préciser que je n'ai pas en DVD l'intégrale des cinq saisons de Thierry La Fronde), la musique de Jacques Loussier ne manque pas de panache.