Lucien Marboeuf est heureux de vous annoncer la naissance...

Alors voilà, c'est parti : naissance du blog de "l'instit' humeurs".
Autant le dire tout de suite, tout ce qui suivra sera signé d'un pseudo : on dira que je m'appelle Lucien Marboeuf (ça c'est pas vrai), et que je suis instituteur (c'est presque vrai vu que je suis "professeur des écoles", et professeur des écoles, c'est un peu comme "technicienne de surface" pour "femme de ménage").
Un blog d'instit' ? Avec quel contenu ? Destiné à qui ? Et pourquoi un pseudo ?
1. Soyons clair, ceci est un BLOG, pas un site d'enseignant. Il ne s'agira pas pour moi de partager des "fiches de prép", des "séquences" et autres "progressions". Pas de ça ici !!! (D'autres le font très bien).
2. J’ai envie de parler des choses que je vis et que je vois, de ce que j’entends et de ce que j’en pense, de ce qui nous vient d’en haut et des conséquences pour nous, en bas… Bref, de tout un tas de choses pas forcément visibles quand on est extérieur à ce métier, et qui pourtant ont une influence considérable sur ce qui en est l’essence : enseigner quelque chose aux élèves.

3. Ce site s’adresse un peu à tout le monde : aux enseignants, certes, qui retrouveront sûrement de ce qu’ils vivent, mais aussi (surtout), aux autres, qui ne se doutent pas toujours de ce qui se passe derrière les façades de Jules Ferry…

4. Quant au pseudonyme, c’est la seule possibilité d’expression totalement libre pour le fonctionnaire soumis au droit de réserve inhérent à son statut : le droit de réserve ne saurait remettre en cause le droit d’opinion (pas d’inquiétude, il sera fait bon usage de cette liberté).

Par ailleurs, on se souviendra que depuis deux ans le gouvernement à accentué sa « veille informative » (qui a des nouvelles ???), organisant une surveillance accrue du web et de la blogosphère dans le but notamment de « prendre le pouls » de l’opinion, et de ses fonctionnaires trop critiques.

Je serai donc très heureux, à l’occasion, de leur donner un peu de travail supplémentaire.

(quand même, payer une boîte 220 000 € pour savoir ce que pensent les enseignants quand ceux-ci ne demandent qu’à se faire entendre !)