Anne-Claire Poignard délaisse cette année sa combinaison de plongée pour s'élever dans les airs. On n'en dira pas trop pour ne pas déflorer la séquence, mais c'est du lourd, comme dirait mon fils. L'avant propos d'Anne-Claire :
C’est un survol exceptionnel qui se prépare. Rendez-vous à partir de 12h30 demain en direct de Saint-Germain en Laye au Nord-Ouest de Paris.
Le caméraman Frédéric Valtier et moi, nous serons suspendus dans les airs, à bord d’une nacelle reliée par une corde à un hélicoptère PUMA SA330 de l’Armée de Terre.
La nacelle c’est en fait un filet et des bras articulés. Ça a la forme d’un parapluie renversé… et ce n’est clairement pas grand : 3 mètres de diamètre pas plus !
Entre les bras articulés, chacun doit trouver sa place. La nacelle peut embarquer jusqu’à 10 personnes. Pour la petite histoire, elle est fabriquée par une entreprise française basée à Paris, ça s’appelle Escape International.
L’intérêt de la nacelle c’est de pouvoir récupérer des civils dans des endroits où un hélicoptère ne peut pas se poser et les exfiltrer rapidement d’une zone hostile vers une zone sûre.
GIGN et commandos de montagne
Demain, nous serons huit à bord. Cinq membres du Groupement de commandos de montagne (GCM), un membre du GIGN, le caméraman et moi pour un survol de quelques minutes.
La consigne dans la nacelle, c’est d’être le plus groupé possible et surtout de ne pas laisser dépasser les jambes dans le vide car dans ce cas-là, la nacelle se met à tourner sur elle-même, et là ça devient compliqué !
Sensations...
A près de 80km/h, nous mettrons le cap sur Paris et la Défense à environ 400 mètres d’altitude. Pour vous donner une idée, c’est deux fois la hauteur de la tour Montparnasse. Et mieux vaut ne pas avoir le vertige car le principe de la nacelle, c’est qu’en dehors de la sangle qui vous sécurise par la taille, aucune autre protection. Autrement dit, à nos pieds, c’est le vide… et rien que le vide !
Rendez-vous demain pour vivre ce survol avec nous en direct !
Texte Anne-Claire Poignard et Pascal Doucet-Bon
Photos Amaury Guibert