La lecture serait-elle une compétence réservée aux seuls êtres humains ?
Pour répondre à cette question, nous devons d’abord définir ce qu’est la « lecture »…
Une définition de la lecture
On pourrait dire que « lire », pour un organisme vivant, correspond à un comportement qui est déclenché par un stimulus visuel particulier : les signes écrits. Le comportement du lecteur a une certaine correspondance avec le stimulus, on dit qu’il le « représente ».
Cette définition, un peu technique, implique qu’il existe différentes façon de lire, c’est-à-dire plusieurs manières de répondre à un même stimulus visuel.
Par exemple, si l’on présente à une personne un ensemble de lettres différentes et qu’on lui demande « où est la lettre J ? », la personne aura un comportement de lecture si elle discrimine la bonne lettre en la pointant par exemple. La forme de ce comportement sera alors un geste de pointage.
Autre exemple : on montre à une personne une feuille de papier sur laquelle est écrite la lettre « J » et on lui demande de nommer cette lettre. Si la personne répond « J », elle aura également un comportement de lecture, mais cette fois-ci il s’agira d’un comportement vocal.
Dernier exemple : on présente à une personne le mot « CHAT » écrit sur une feuille de papier, ainsi qu’une série d’images dont celle d’un chat. Si cette personne peut associer le mot « CHAT » à l’image qui le représente (l’image du chat), alors, encore une fois, cette personne aura eu un comportement de lecture.
Les animaux peuvent-ils répondre à des signes écrits ?
La compétence en lecture peut donc se manifester par une multitude de comportements. Parmi ces comportements, on peut tout à fait enseigner aux animaux celui qui consiste à répondre à une consigne écrite par une action correspondante. La preuve en images :