Actualité Juive a publié mon droit de réponse en le tronquant. le voici dans son intégralité.
A monsieur Serge Benattar Jérusalem le 15 septembre 08
Directeur de la publication d’Actualité Juive
Paris
De la part de Charles Enderlin
France2 Jérusalem
Monsieur
Dans votre le N° 1038 d’Actualité Juive, du jeudi 4 septembre 2008 Page 32, vous avez publié sous le titre : « Les blessures de Jamal A dura existaient déjà en 1993, sans la moindre ambigüité possible » une interview du Docteur Yehuda David. Malheureusement cet article induit vos lecteurs en erreur.
D’abord vous ne mentionnez pas que ni ce médecin, ni votre rédaction n’ont contacté Jamal a Dura pour lui demander l’autorisation de lever le secret médical sur ses blessures de 1992 – 1993, ou même, contacté France 2 à Jérusalem où à Paris pour examiner l’ensemble des images tournées à l’hôpital Shifa le 1 octobre 2000, les interviews des médecins qui l’ont opéré et les radios de ses blessures. En ne cherchant pas à connaître la vérité, en n’effectuant pas les vérifications minimales exigées par l’éthique du journalisme vous laissez planer des accusations infondées.
Jamal a Dura nous a donné l’autorisation de consulter et de publier son dossier médical jordanien. Avec les images que nous avons tournées à Shifa, ce document a été soumis au Professeur Raphaël Walden, de l’hôpital Tel Hashomer, spécialiste de la chirurgie vasculaire, ancien officier supérieur de réserve et médecin personnel du Président de l’état d’Israël Shimon Pérès. Ci-joint le rapport qu’il nous a remis, en anglais et que vous voudrez bien reproduire.
La réalité est que Mohammed a Dura est mort le 30 septembre 2000 à Netzarim. Son père Jamal a été très gravement blessé par balles. Il a été opéré à l’hôpital Shifa de Gaza, puis transporté à l’hôpital militaire d’Amman par l’ambassadeur de Jordanie en Israël. Là il a été opéré à nouveau et soigné durant tout le mois d’octobre. Dans sa chambre d’hôpital il a reçu les visites de journalistes israéliens et du roi Abdallah. Aucun d’entre eux ne joue la comédie comme votre article pourrait le laisser entendre.
Charles Enderlin