03 Oct

La Bourgogne à vélo est un long canal tranquille

Commençons par un petit point technique. Le canal de Bourgogne en chiffres c’est : 

242 kilomètres

189 écluses

Il fait la jonction entre 2 bassins : celui de la Seine et celui du Rhône.

Voilà qui est fait, personnellement, c’est avec ces précieux chiffres que j’ai réalisé l’ampleur de mon périple.

Pour le reste, le plaisir se mesure au feeling 😉 … regardez cette merveille, près de Tanlay …

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Pour cette escapade au fil de l’eau, il n’était pas question pour moi d’utiliser un véhicule motorisé. Je n’ai rien contre, d’ailleurs, j’adore le bruit d’un beau moteur de voiture, et suis une amatrice de vitesse. Mais assez parlé “chevaux”, revenons plutôt à nos moutons. (Héhé)

J’envisageais donc de vivre le voyage un peu autrement

J’avais vaguement entendu parlé d’écotourisme. Une sorte de voyage respectueux de notre environnement, avec » tout-le-temps-qu’on-veut-à-l’intérieur » pour profiter des beaux paysages alentours. 

 Il me fallait trouver un nouveau destrier. Et quitte à plonger dans la nouveauté, autant y aller franchement !

Plutôt qu’un vélo classique, déjà très pratique, pourquoi ne pas aller essayer un autre type de cyclo ? Allons jusqu’au bout de la démarche et tentons …. Le vélo électrique !

Point de départ donc, trouver la monture adaptée. 

C’est à Djon, à la boutique Cyclable que Xavier m’aiguille le mieux. Même si nos échanges débutent mal. Quand je l’appelle « chef », il objecte immédiatement un NON ferme en m’expliquant que dans cette boutique, il n’y a pas de patron !

Une fois que les barres sont mises sur les T et les points sur les I, il écoute mon projet attentivement et m’entraîne jusqu’à son plus beau vélo. 

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Bref briefing, je comprends les avantages d’un tel vélo. Plus cher à la location, comptez 35 euros/jour ( renseignez-vous sur le site ! ).

– Je peux choisir mon mode : électrique ou traditionnel ; sachez que si vous souhaitez pédaler à la force exclusive de vos mollets, vous pouvez !

– Il est autonome longtemps. La batterie peut tenir 24h. Pensez toutefois à le charger lors de vos étapes si vous voulez tenir la distance !

– Comme sur un vélo traditionnel vous pouvez embarquez deux sac chargés. Ce qui fait de lui un compagnon de route arrangeant.

– Enfin, élement à considérer doublement, avec lui, vous pourrez avoisiner les 30 kilomètres/heure ! Chose qui, personnellement, m’est impossible avec un vélo classique. Et ça, c’est ce qui m’a fait basculer vers ce choix.

Petit bémol, il en faut toujours dans une partition, le poids ! Le vélo pèse 22 kilo.

Petite parenthèse : le vélo que j’ai coûte 3000 euros à l’achat. C’est un vélo made in France (oui, parler anglais pour un vélo fabriqué en France est une aberration, mais on vit avec sa génération non ?)

Si vous souhaitez investir vous même pour vos déplacements, sachez que le gouvernement ou la région, c’est selon, participe à l’achat à hauteur de 200 euros. Renseignez-vous, c‘est là !

Après quelques tours de prise ne main sous le regard amusé de Xavier, je pars. Salut bien bas et démarrage en fanfare ! Oui, oui. Sous les regards des habitants du quartier qui regardent le tournage se dérouler paisiblement sous leurs yeux. ☺ Le monsieur au doigt levé, c’est Loïc, notre réalisateur.

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Amatrice en vélo électrique VS pro du vélo de course

Avant même de me lancer sur les routes à la découverte du canal et de ses trésors cachés, ce qui est le but ultime de mon voyage, je m’intéresse au vélo. J’allais tout de même passer un petit moment en balade avec lui ! 

Il se trouve que Dijon est une terre de cyclistes. Je ne peux que promouvoir son usage ! Alors hop, le lien vers l’ EVAD, la fédération dijonnaise.

Au coeur de la ville se trouve un vélodrome où des jeunes s’exercent tous les soirs avec leur entraîneur Mathieu, (oui oui, sans blague) à la course contre la montre. Le but, rouler de plus en plus vite en se lançant d’abord à la corde, zone appelée la “côte d’azur” pour s’élever peu à peu dans la pente ascendante et gagner en vitesse.

C’est très impressionnant ! Ce sont de vrais mordus et un bel esprit de défi, et c’est, non sans me vanner allégrement, qu’ils m’ont prêté un de leur vélo pour me guider sur leur piste. 

J’apprends que le vélo n’a pas de freins… j’attache mon casque solidement et en piste !

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Alors qu’ils prennent de la vitesse, personnellement, je ne suis pas sortie de la Côte d’Azur

La petite anecdote rigolote, c’est qu’ après m’avoir expliqué que tout se passe très bien, et qu’ils ne se cassent jamais la figure, ils sont tous tombés les uns après les autres….. ce qui a échappé malheureusement à l’oeil de lynx de notre cameraman champion, et à mon appareil photo. Là, pour le coup, j’aurais pu à mon tour les taquiner preuve à l’appui !

Enfin, après m’être assurée que personne n’était blessé, je ne me suis pas privée, croyez-moi !

Merci du fond du coeur les garçons d’avoir accepté l’amateurisme au sein de votre joyeuse troupe! 

MERCI et chapeau bas les artistes !

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Au détour du canal, un château

Tanlay. C’est le nom de ce sublime château, symbole de la renaissance en Bourgogne. Son architecture est magistrale et l’esprit sur place est envoûtant. Une partie du domaine est ouverte au public, l’autre habitée. Par la Comtesse de la Chauvinière que je vais rencontrer au beau milieu de sa cour.

J’ai osé passer la porte du château, et même les douves à vélo. Ce qui est strictement interdit. Ne le faites donc pas. 

En revanche faufilez-vous dans ses galeries sublimes, ces salons décorés dans leur jus et ces quelques souvenirs laissés ça et là par la comtesse, comme cette photo qui témoigne du passage de quelques illustres personnalités dans le château comme Jacques Chirac. Pour l’anecdote, le château appartient à la famille de la comtesse depuis le 14ème siècle, ce qui confère au lieu une atmosphère conviviale.

Pour ma part, j’ai craqué pour ce palazzio, cour intérieure flanquée de 4 colonnes romaines sublimes, dans le prolongement de la salle des trophées, où sont entreprosées les têtes des animaux abattus lors de la chasse à courre. Une curiosité qui fait partie de nos coutumes.

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Mais le plus touchant ce sont sans doute les quelques mots échangés avec l’hôtesse des lieux, qui seule et d’une main de maîtresse, s’occupe de conserver ce patrimoine que ses ancêtres lui ont légué, sans discontinuer. La vie de château, c’est aussi tenir haut cet héritage, issu de l’histoire de France !

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Raison de plus pour visiter ce chateau, qui au fond nous appartient aussi un peu. Et sachez qu’il y a des expositions de photographies et de peintures toute l’année.

Alesia, une bataille et des poteries

La famille Monnier est installée à Alise Sainte-Reine depuis plusieurs générations. Dans cette maison en pierre, basse de plafond, typique de chez nous. 

C’est David qui me reçoit. Il a pris la suite de son père. Sa femme, Virginie n’est pas loin.

Au milieu de tous ses pots et à côté de son tour qui bat à plein régime, on se sent bien. Une employée en stage stagiaire peint les petits bols fraîchement façonnés.

Ce qui m’a immédiatement plu, c’est qu’il  s’approvisionne en argile en Bourgogne, dans la Nièvre. C’est un vrai plus de travailler la matière locale, et j’y suis très sensible. 

Après une bonne tranche de conversation, devinez ce qui s’est passé ? Allez… oh…. Il me semble que vous me connaissez pas mal maintenant ?

Et bien… je m’y suis essayée !

Hop, à mon tour !

IMG_9260 poterie on se marre bien

Je précise que même si je ne savais pas très bien où j’allais lorsque je me suis lancée dans le façonnage, j’ai finalement trouvé la fonction de cet objet en cours de route et ….. le voici ! 

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Un canal de plaisance vieux de presque 200 ans 

Tous les jours, une cinquante de personnes découvrent le canal depuis une petite embarcation  au départ de Pouilly-en-Auxois, jusqu’à Escomes. Moi, j’ai fait la rencontre de Christian. Il prend soin de la Billebaude comme de son propre bateau. Il est employé depuis 4 ans, à la suite d’une reconversion qui ne pouvait que le mener là, finalement, puisque son lien avec l’eau perdure depuis l’enfance. 

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Il est accompagné d’Adélaïde qui elle aussi est fortement liée au canal. Ses parents sont éclusiers. Elle a grandi dans la maison familiale situé sur une écluse, c’était la vie des éclusiers jusqu’à aujourdhui. Même si certains professionnels continuent à habiter sur place, elles disparaissent désormais une à une….

Adélaïde voit alors les souvenirs de son enfance disparaître  un peu avec la fin du bail d’habitation de ses parents, dans près d’un an.

C’est une question de société, le long du canal de Bourgogne, qu’elle évoque avec coeur tant elle est touchée et tant elle sait qu’elle n’est pas la seule !

Le spectacle est beau, de part et d’autre du canal.

Je termine ma balade en beauté avec de jeunes cyclistes, Julien et sa bande qui sensibilisent les usagers du vélo à prendre soin de notre beau canal.

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Et oui, petite pépite en chemin, ma nuit à la ferme de la fosse Dionne. Le couple qui m’a reçu est fantastique. Marina est Ukrainienne et le couple est féru d’art. Allez donc jeter un coup d’oeil dans cet ancienne étable retapée en chambres d’hôtes, vous ne serez pas déçus !

BISOUS + COEUR AVEC LES DOIGTS !

30 Sep

Vallée de la Loue : ma balade en moyenne montagne

Comme vous le savez, la nature, c’est mon truc. Et en Franche-Comté, je suis SER-VIE ! Entre écrins bleus et étendues vertes émeraude, peut-on rêver meilleures sorties ?

Tout s’annonce donc sous les meilleurs hospices. Et dès l’arrivée, l’équipe prend déjà de la hauteur à Hautepierre …

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Allez, on les présente encore ! Parce que je suis une fille sympa, je vous octroie l’utilisation de quelques jokers d’ici à décembre ! Après cela, vous les connaîtrez tous, chiche ?

Bon d’accord, ça fait du monde on est d’accord, mais vous verrez, je vais m’entraîner à les photographier sous tous leurs angles pour que vous mémorisiez bien leurs visages !

Benoit à gauche (le réalisateur top génial), le non moins super Alain à la caméra et Romuald, éclairagiste ! Manque David, notre super ingénieur du son !

Il fait beau, le soleil brille, et j’apprends des tas de choses, comme par exemple que depuis là où je prends cette photo, dans l’axe, je peux apercevoir le Mont-Blanc se dresser fièrement face à moi.

 

C’est mon guide, Thibaut, qui me l’a dit ! IMG_5270

Thibaut il a tellement de chose à me raconter qu’on a passé une journée entière ensemble ! Sa montagne, il l’adore. Il la chérit autant que cette fille de qui il est autrefois tombé fou d’amour, et qu’il a tenté d’oublier comme il le pouvait en passant des semaines à marcher dans la montagnes après leur rupture. 🙁 Oui je sais, c’est triste comme histoire, mais la bonne nouvelle c’est qu’il a ainsi trouvé sa voie ! Après des études de biologie, (sa seconde marotte), il s’est alors réinventé en guide de haute et moyenne montagne. Peu après Hautepierre, qui est son endroit favori de la vallée, il m’emmène à la source de la Loue. Dans le creux d’une montagne où la fraîcheur nous arrose.

Regardez donc !

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La deudeuche ; l’art de se balader

Pour se déplacer, il me faut évidemment un moyen de locomotion fiable. Je pense à ce moment-là que mes jambes, aussi vaillantes soient-elles, auront besoin de repos.

Et je sollicite Michel, fou de 2CV, pour qu’il m’emmène en virée dans la Vallée.

Nous partons pour des aventures toutes guillerettes, dans un cadre apaisant et sous un soleil de plomb !

Douce france ….. Lalalaaaaaala, lalalalalalala laaaaaaaa, la. lalalalalalala laaaa laaaaa…. Vous voulez montez avec nous ? Allez, embarquez !

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En 2018, Michel organisera un grand rassemblement de deuchiste avec son club, et des participants de la France entière viendront partager cet amour pour cette voiture populaire. Promis, je vous cherche les coordonnées du club, notées dans un de mes précieux carnets !!!!

Si ça me sors de la tête, vous avez le droit de me faire une piqûre de rappel également sur ma page Facebook @GaelleGrandonTv !

La spéléologie : une excursion mille lieux sous la terre 

Vous le savez certainement, la Vallée de la Loue, cette rivière mythique longue de 122 kilomètres est jalonnée de grottes. Le lieu est connu pour ses cavités ouvertes aux publics et vieilles de millions d’années. J’ai visité la grotte des Faux Monnayeurs, qui jouxte la source du Pontet. Comme son nom l’indique, on y trafiquait à l’abri des regards, à l’époque. A l’intérieur, l’humidité nous glace les os. Les guides nous équipent de combinaisons étanches et de casques avec lumières pour prévenir des flaques d’eau au sol. Mais si vous vous lancez dans l’exploration de la grotte sans accompagnateur, ce qui est totalement permis, n’oubliez surtout pas de porter de bonnes chaussures de randonnées, des chaussettes bien épaisses et un pull chaud sous une veste étanche.

Car vous verrez vite que le lieu, si beau soit-il, ne tolère qu’un public avisé… et prudent !

Comme sur un chantier, port du casque obligatoire !!! Même pour l’animatrice blogueuse !

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Et voici mon prof, Thibaut !

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Vous l’avez compris, rien ne sert de prendre des photos à l’intérieur, car c’est évidemment sombre.

Mais je ne résiste pas à l’envie de vous montrer la forêt superbe par laquelle on accède à la grotte. Prêts ? Magique, non ?

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Un défi de taille : dompter la peur du vide !

Lors de ma visite à Ornans où je me rends d’abord pour peindre, je suis finalement  plus « sport » que prévu… Je me suis lancée un drôle de défi : escalader les rochers d’Ornans dans une via ferrata, sorte d’escalade avec baudrier et hanneton, à 35 mètres du sol ! Mais figurez-vous que la sensation de hauteur est bien plus forte que cela, puisque je domine toute la vallée, et Julien, (mon guide super patient) m’explique alors  que l’on ressent quelque chose comme 350 mètres de haut, tant l’immensité et la distance nous plonge dans une partie de chat perché grandeur nature !

Voyez, les petits points microscopiques sur leur rocher, c’est nous ! Je suis sûûûûûre que vous comprenez mieux maintenant !

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Je n’en mène pas large dès le début. Je savais que ça allait être difficile et bien entendu, Benoit, le réalisateur de l’émission, a attendu le dernier jour pour programmer cette ascension… Je peux bien vous le confier maintenant, j’ai eu la sensation d’une conspiration de l’équipe à mon encontre !!!

Mais honnêtement, je n’ai aucun regret. La vue d’en haut est spectaculaire et j’ai pu profiter fièrement d’un coucher de soleil. C’était tout simplement magique …

Ce qui est drôle, c’est ça :

 

AVANT (non non, je n’ai pas peur!)

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APRES !!! 😉 YEEEEEEEEEAH !

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Bisous !

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19 Sep

Destination la haute vallée du Doubs : le début de mes aventures !

J’adôôôôre la nature ! C’est la raison pour laquelle j’ai choisi la région du Haut-Doubs pour cette première escapade.

C’est LA partie montagneuse du département du Doubs avec son point culminant à 1460 mètres, le Mont d’Or. C’est la région où la France flirte avec la Suisse dans une enfilade de sapins qui marque la frontière que l’on aperçoit depuis la ville de Morteau.

La nature donc, avec une envie chevillée au corps : celle de bouger !!!

C’est donc une balade sportive (en partie), que je me prépare à faire lorsque je claque la porte de chez moi…

Pantalon de rando, chapeau, combinaison, maillot, bombe d’équitation : mon sac est lourd, mais tout y est !

Double tour de clé dans la serrure et paf, un peu de crème solaire sur le visage. Et oui, ce n’est pas parce que je me rends à Mouthe, le village le plus froid de France où a été enregistré le record de la plus basse température (-41°), qu’il faut enfiler son pull ! Certainement pas en plein été !

Je peux vous le dire maintenant… je suis rentrée à la maison avec des coups de soleil !

Et ça, je ne m’y attendais pas vraiment !

Ce que je savais en revanche, c’est que j’allais sur une terre de légendes.

Une idée fixe : voir la Vouivre…

C’est probablement la légende la plus populaire de la Franche-Comté. Celle d’un animal mi-dragon, mi-serpent qui se cache dans les grottes et les marais… lorsqu’elle n’est pas dans les airs ! Mon parcours débute donc à l’endroit où j’ai le plus de chance de l’apercevoir : à la source du Doubs, dans le Val de Mouthe.

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Et l’équipe est là, à l’affût pour l’apercevoir, elle aussi ! …

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L’homme en bleu, c’est Benoit, le (super) réalisateur.

Et sur sa gauche, en vert « nature », c’est Valentin. Accompagnateur en montagne, un guide-flûtiste fou de sa région et fin connaisseur de la légende… Il a même composé une chanson pour amadouer l’animal ! Ecoutez plutôt…

Malgré tous nos efforts, pas plus de Vouivre à la Source que d’ombre pour protéger nos peaux délicates. Nous partons donc chasser la Vouivre sur les terres alentours. Et, brillante idée de Valentin qui m’a réservé une surprise, une marche nordique !

La marche nordique, un sport nature et accessible

Marche nordique : terme barbare qui désigne une activité sportive douce avec des bâtons légers au rythme de 7km/h.

Première étape avant le départ : apprendre le maniement des bâtons. Ça commence par l’échauffement, sous l’œil de Bénédicte, notre camérawoman de choc !

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Un petit quart d’heure plus tard, nous nous lançons sur le chemin de randonnées, ou nous ne sommes pas les seuls à explorer les lieux !

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Et l’équipe de tournage se régale elle aussi, à découvrir la flore aux alentours…

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Un sport superbe aux multiples bienfaits qui nous permet de prendre le temps tout en bougeant. Valentin m’a convaincue !

Et il a aussi un message pour vous…

On continue sur cette lancée sportive avec un autre sport qui gagne à être connu : le stand-up paddle

Personnellement, j’avais déjà eu l’occasion de m’initier à ce sport aquatique, mais à la mer…

En rejoignant Clément au lac de Saint Point, j’espérais que ça ne tanguerait pas autant qu’avec les vagues !

Tout d’abord, un saint point sur le lac (vous apprécierez le jeu de mot 🙂 ).

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Quatrième lac naturel d’Europe, il s’étend sur 7,5 kilomètres de long et presque 1 kilomètre de large, parcourant de nombreux villages près de Pontarlier. Zone préservée s’il en est, aucune activité à moteur n’est praticable par le public sur le lac.

Les moniteurs, comme ceux de la base nautique des Grangettesdisposent tout de même de 2 petites embarcations motorisées pour faciliter nos loisirs.

image9Une fois l’embarcation parée par les soins de notre coach : Clément, sportif devant l’Eternel, c’est parti pour une séance… mouvementée.

image10Si pour moi c’est « youpiiiiiiiii, je flotte debout ! », pour l’équipe, filmer dans l’eau devient rapidement un vrai sacerdoce. Mais pas de quoi la décourager ! A cœur vaillant, rien d’impossible…

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image13Et puis… il fait chaud ! Vive l’été, vive les coups de soleil en Franche-Comté ! N’est-ce pas Joé !?

Le lac a lui aussi sa légende. Autrefois surnommé le lac de Damvauthier, du nom d’un ermite du coin… la petite histoire, c’est par ici >>

Pour me la conter, Clément m’a réservé une petite surprise qui a réjoui mes papilles !

Pendant que mes oreilles se délectent de cette histoire mystérieuse (j’adore les légendes), je savoure des produits locaux parmi lesquels un comté de 24 mois d’affinage et un Pontarlier dont il ne faut « hip » pas trop abuser… « hip » !

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J’y retournerai cet hiver. Le lac gelé est un spectacle rare, j’ai pu découvrir certaines photos qui m’ont donné envie de chausser mes patins à glace en profitant de ce cadre magique.

J’ai un bon plan pour vous ! Sachez qu’en fin de saison, la base des Grangettes peut mettre son matériel à la vente pour une somme modique : moins de 200 euros pour un paddle. Mais je ne voudrais pas vous raconter de bêtises, à vous de vous renseigner !

Pour moi, c’est retour à la base car je suis attendue un peu plus loin pour le déjeuner…

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Le Haut-Doubs : paradis des gastronomes (en herbe, me concernant)

Si le Mont d’Or est le point culminant de cette partie Est de la Franche-Comté, il indique aussi une des productions locales laitières. Et c’est loin d’être la seule !

A Morteau, autre spécialité exquise, réside un chef particulièrement attaché à ces produits du terroir qui n’ont aucun secret pour lui. Tout son travail consiste à les mettre en valeur.

Ce chef est un véritable emblème de ce patrimoine gustatif haut en couleur… qui lui va si bien !

A l’Auberge de la Roche, je rencontre donc Philippe Feuvrier. Un sacré monsieur !
Quoi, vous ne connaissez pas Philippe, ce personnage ???
Une image vaut mille mots… le voici donc :

Vous l’avez compris, pas de temps à perdre…

Il m’a réservé un programme costaud, entre cueillette aux champignons, pêche à la mouche et port du tablier !

J’avais le sentiment que déguster ses plats se méritait… Et mon intuition ne s’est pas trompée !

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Des moments fantastiques….

Et pendant ce temps-là, l’équipe…

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Benoit est ravi…

Et Sébastien nous éclaire de ses plus belles lumières…

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image20Des truites et des bolets donc, prêts à être cuisinés.

Concentration de mise, une fois derrière les fourneaux, Philippe ne rigole plus.
Je suis impressionnée par la rapidité avec laquelle le chef s’exécute.

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Et voilà le résultat ! Vous avez faim ? Ça se passe à l’Auberge de la Roche, accompagné d’un bon vin jaune…

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Enfin, en approchant sa cuisine, j’ai percé au moins un mystère… Sa cuisine n’est plus un secret et je comprends mieux le travail d’excellence qui a mené Philippe jusqu’aux étoiles… du guide Michelin, autrefois…

Entre sport et légende : la vallée des morts

Il est déjà temps de repartir même si, là aussi, je promets à Philippe de revenir, cette fois-ci en amatrice, les pieds sous la table !

Pour l’heure je suis attendue à Charquemont par Stéphane Brisebard.

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Les Echelles de la Mort est un lieu chargé d’histoires et de légendes. C’est par là que passaient les bricottiers, contrebandiers à la petite semaine, pour passer sucre, café ou tabac. Je décide d’arpenter ces chemins en empruntant les échelles de la mort… Nom oh combien terrifiant, n’est-ce pas ?

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Rassurez-vous, vous ne prendrez aucun risque en les empruntant comme je l’ai fait, elles sont juste très pentues, ce qui permet d’accéder au plus vite au sommet pour y découvrir cette vue…

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C’est tout bonnement magique… Et Stéphane est un guide hors pair. D’une part il connait extrêmement bien le lieu. Il y jouait déjà lorsqu’il était enfant (sa grand-mère lui interdisait de s’y rendre, la vallée n’avait pas bonne réputation). C’est un sportif de haut niveau qui s’entraîne chaque jour, notamment sur une via ferrata qu’il a lui même créée sur le site, afin de proposer aux promeneurs une activité sportive accessible.

Elle connaît un grand succès.

Ce qui me captive c’est l’histoire du site. Il faut savoir que si la petite partie que l’on connait d’elle est déjà passionnante, tout reste encore à découvrir. Et c’est petit à petit que les plus curieux peuvent tenter de reconstituer le puzzle. Par exemple, au 19ème siècle, un moulin visible depuis le point de vue où nous sommes a été ravagé par un incendie.

L’histoire n’a pas encore fait la lumière sur le pourquoi du comment. Et c’est de l’autre côté de la frontière, à quelques mètres à vol d’oiseau, en Suisse donc, que le plus grand nombre d’archives sont collectées.

Personnellement, je regarderai bien un film sur cette histoire ! Si vous en connaissez l’existence, s’il vous plait, faites moi signe ! Alors là aussi, je reviendrai…

Le Haut-Doubs en calèche

Je finis ma balade mouvementée par une touche de douceur. Et beaucoup de plaisir car je vais rencontrer une jeune femme, Mélanie, qui partage la même passion que moi : le cheval.

Près du lac de Saint Point, elle possède plusieurs chevaux de traits comtois que nous allons chercher au pré afin de les atteler.

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César et Caporal, 4 et 5 ans. Pas moins de 800 kilos qui galopent avec grâce lorsque nous arrivons dans les pâturages.

Sur le chemin, Mélanie me confie son goût pour les activités de plein air, qui l’a amenée à choisir cette voie professionnelle, après avoir obtenu un diplôme agricole. C’est seule, et d’une main de fer qu’elle dirige son écurie.

Elle a une passion pour le cheval comtois, cette race surnommée « les blonds » en raison de sa crinière. Une race qui a bien failli disparaître avec la fin du travail des journaliers.

Je suis navrée d’apprendre qu’aujourd’hui, c’est principalement le commerce de la viande équine qui assure la survie de cette race.

Et vlan, la gorge nouée ! Partons donc en balade avec nos belles bêtes…

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Et pour l’équipe, perfectionnement d’une technique de prise de vue… adaptée !

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Nous arrivons finalement bien paisiblement au lac de Saint point, que je voulais revoir.

Et c’est là que s’achève notre périple. Enfin, c’est ce que je pense !

Pas du tout ! Mélanie me réserve elle aussi une surprise…

Je vous livre sa proposition telle quelle :
« Gaëlle dis-moi, en tant que cavalière, as-tu déjà nagé avec un cheval ? »
« Euh… Non… »
« Je te propose de le faire avec Caporal. Ça te tente ? »
« Mais… euh… il aime l’eau ? Je veux dire… il l’a déjà fait ? »
« Et bien tu verras bien ! »

Ok… Je crois que l’équipe attend beaucoup de moi ! Et moi aussi, alors ni une, ni deux, j’enfile ma combinaison en cette fin de journée plus fraîche, et je saute sur cette merveilleuse occasion de mettre à l’eau un petit bébé de 800 kilos ! A cru, s’il vous plait !

Après quelques négociations, il cède et nous nous nous jetons à l’eau…

Souvenir d’un superbe moment !

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