L'Italie aujourd'hui : une femme accouche à 61 ans sans procréation assistée, la loi sur le cyberharcèlement passe désormais au Sénat et le Pape condamne la guerre lors des rencontres interreligieuses à Assise.
Une femme accouche à 61 ans près de Naples
Maria Rosaria, 62 ans, a donné naissance à un petit garçon, Elias, dans une clinique près de Naples. Sa particularité : elle n'a pas bénéficié de procréation assistée pour sa grossesse. Malgré cette condition, son âge exceptionnel et ses précédentes quatre fausses couches, l'accouchement s'est déroulé sans complications : le petit pèse 3,5 kg et n’a pas eu besoin de traitement particulier. Stefano Palmieri, qui dirige le département de gynécologie, commente : « je ne sais pas si elle réussira à l’allaiter, mais nous en discuterons avec le pédiatre ». L’Italie est un pays spécialiste des grossesses tardives : il y a 20 ans déjà, un gynécologue vedette, Severino Antinori avait permis à une femme de 63 ans de devenir mère, une première mondiale. Mais ensuite, celui qu’on appelait ici « l’accoucheur de grand-mères » a été accusé de vol d’ovocytes. Il attend maintenant d’être jugé.
La loi sur le cyberharcèlement approuvée par les députés
Une semaine après la mort de la jeune italienne Tiziana Conte, qui s'était suicidée parce qu’elle devait payer les frais de tribunaux pour effacer des vidéos à caractère pornographique publiées sur internet, le texte sur le harcèlement et le cyberharcèlement a été approuvé avec 242 oui, 73 non et 48 abstentions, et passera désormais au Sénat. Grâce à cette loi, les victimes pourront demander aux gestionnaires des sites internet l’effacement des données qui constituent un objet de cyberharcèlement. Selon Il Messaggero, cela change également la définition du harcèlement. Cela concerne toute personne ayant une attitude agressive répétée contre une victime, pouvant provoquer l’anxiété, l’isolation ou la marginalisation, à travers du harcèlement, de la violence physique ou psychologique, des menaces, du vol ou des insultes.
Le Pape à Assise : « Seule la paix est sainte, la guerre jamais ».
« Nos traditions religieuses sont diverses, mais aujourd’hui, nous avons prié les uns à côté des autres, les uns pour les autres », a déclaré le Pape François au terme des rencontres interreligieuses d’Assise. Après avoir échangé et déjeuné avec des représentants religieux du monde entier et un groupe de douze réfugiés, le Pape a de nouveau condamné la guerre : «Seule la paix est sainte, pas la guerre !» ainsi que l’indifférence face à la souffrance. Un message qui perdure, trente ans après les premières journées interreligieuses voulues par Jean-Paul II.