Lundi 13 octobre 2014, une première, le Vatican rend public le rapport; à mi-parcours; sur les débats qui animent les 281 père synodaux convoqués par le Pape François pour réfléchir à la position de l'Eglise catholique sur la famille.
Sur le fonds, ca n'est qu'une relation à mi-chemin et c'est de toute façon François qui tranchera.
Dans les mots un vent de printemps souffle place Saint-Pierre.
Les cardinaux, évêques et autres prélats appréhendent de l'une des façons les plus officielles qui soient, en formation synodale, le siècle, le monde tel qu'il est aujourd'hui.
Unions civiles, relations homosexuelles, enfants dans les couples de même sexe.
L'Eglise catholique n'a pas encore; peut-être ne le fera-t-elle jamais; reconnu la validité de ces familles, elle ne leur ouvre pas encore les portes, mais elle en parle et c'est déjà ça.
Tout comme une partie de l'épiscopat semble se montrer favorable à faciliter le retour vers la communion des couples catholiques divorcés et remariés ce que la doctrine proscrit jusqu'à présent.
Le divorce touche tout de même 15% des catholiques en France.
Sauf que la réaction des plus conservateurs de ses membres ne s'est pas faite attendre.
Le Cardinal Peter Erdö, archevêque de Budapest, chargé de lire le texte devant ses pairs, l'a fait du bout des lèvres.
Le Cardinal Gerhard Müller, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, l'ex-Saint Office, la Sainte Inquisition de Torquemada crie à la relation honteuse.
De quoi sera alors composé le document conclusif ?
Les passages d'ouvertures y figureront-ils encore ?