Manifestations à Hong Kong : la stratégie des extrémistes

La mobilisation ne désemplit pas à Hong Kong entre les pro-démocratie opposées à l'exécutif jugé pro-Pékin et les partisans du gouvernement. La manifestation du 18 août s'est déroulée sans débordements, malgré la stratégie violente des extrémistes.

Ils s'appellent entre eux les "frontliners" car ils sont toujours en première ligne sur le front. Ce sont les plus extrémistes des manifestants. "Ça risque de chauffer. La police veut intervenir et nous disperser", détaille l'un d'entre eux.

À la recherche de la confrontation

Avant l'arrivée des forces de l'ordre, des membres du groupe se dirigent subitement vers l'entrée du métro toute proche. Ils vont rejoindre une foule excitée qui s'en prend à un homme. Ce dernier est un Chinois agressé et terrorisé qui prenait des photos des manifestations. Il est soupçonné d'être un espion. Les équipes du 20 Heures ont suivi trois "frontliners" qui se sont choisi des pseudonymes pour défiler dans la manifestation du dimanche 18 août. Depuis le début du mouvement en juin 2019, ils battent le pavé à la recherche constante de la confrontation. Au nom de la liberté et de la démocratie, ces combattants se disent prêts à mourir pour Hong Kong.