Carlos Ghosn est de nouveau inculpé lundi 22 avril par la justice japonaise pour de nouvelles accusations de détournements de fonds. C'est la quatrième mise en examen pour l'ex-PDG de Renault-Nissan.
Les ennuis judiciaires de Carlos Ghosn continuent. On vient d'apprendre sa quatrième inculpation, lundi 22 avril, au Japon. Cette fois, l'ancien capitaine d'industrie est inculpé pour "détournement de fonds", alors qu'il est déjà mis en examen pour "minoration de revenus" et pour "abus de confiance aggravés". "Selon le procureur, il y aurait eu des transferts d'argent de la société Nissan, via un distributeur de véhicules à Oman", explique Arnauld Miguet, correspondant de France 2 à Tokyo (Japon).
Une demande de mise en liberté sous caution
"Une partie de cette somme, on parle quand même de 13 millions d'euros, aurait été utilisée pour le bénéfice personnel de Carlos Ghosn. Ce serait, selon les commentateurs, les faits les plus graves qui lui seraient reprochés depuis son interpellation le 19 novembre dernier à Tokyo. Ses avocats ont demandé une mise en liberté sous caution. Il y a peu de chance qu'elle aboutisse", conclut le journaliste.