Après New York (États-Unis) ou Barcelone (Espagne), le Japon se met en guerre contre la plateforme de location d'appartements Airbnb. Le gouvernement a adopté de nouvelles mesures de rétorsion, alors que la plateforme fête aujourd'hui ses dix ans.
Kyoto, avec ses temples, présente le Japon à la manière d'une carte postale. L'ancienne capitale impériale, avec ses 1,5 millions d'habitants, attire chaque année 50 millions de visiteurs, dont la moitié d'étrangers. Le Japon a déclaré la guerre aux plateformes de location entre particuliers. "Quand je suis arrivé au Japon, le premier Airbnb que j'avais commandé a été annulé car il n'avait pas la licence, regrette un touriste français. Du coup, j'ai dû chercher".
Airbnb a retiré plus de la moitié de ses offres
Les hôteliers, qui se plaignaient d'une concurrence déloyale, ont gagné. Sur les 60 000 offres de location référencées avant l'été, seules 12 000 sont encore proposées aux touristes et aux Japonais. L'entreprise américaine Airbnb a retiré 80% de ses offres. Désormais, pour louer en légalité, il faut une autorisation de la mairie. La durée de la location est limitée à 180 jours par an.
Airbnb : le Japon durcit ses règles