Ce chantier est le lieu où ils travaillent, mais c’est aussi leur maison pendant toute la période des travaux. Ces ouvriers sont originaires des régions pauvres et rurales de l’Inde. Faute de travail, ils viennent dans la capitale. Ils sont payés 260 roupies soit seulement 3 euros par jour pour 9 heures de travail. Et pour les femmes c’est encore moins : 240 roupies.
Vu leurs faibles revenus, ils sont obligés de dormir et manger sur le chantier. Un problème pour les enfants qui ne reçoivent aucune éducation. Le gouvernement de New Delhi avait annoncé la construction d’hébergements pour que des bidonvilles ne soient pas construits autour des grands chantiers. Mais la prolifération des nouveaux projets dans la capitale rend la réglementation quasi-impossible.
Reportage A. Morel et R. Khatri