À Delhi, dans le métro, il y a toujours une rame réservée aux femmes ! Et les hommes n'y sont pas les bienvenus. Un moyen pour le gouvernement d'enrayer le fléau des attouchements et des agressions sexuelles dans les transports publics.
Après Dubai, la capitale indienne a été la deuxième ville au monde à avoir adopté la séparation entre les hommes et les femmes en 2010. En cas d'infraction, les hommes risquent une amende d'environ 3 euros.
Aujourd'hui, plusieurs pays se sont laissés convaincre : Brésil, Japon, Mexique, Indonésie, Égypte, Thaïlande... Cet été, le débat s'est même ouvert en Angleterre. Mais de nombreuses femmes, à l'image de la députée travailliste Stella Creasy, se sont offusquées d'une telle proposition.
Hi @DerbyChrisW can we make all carriages safe for all passengers rather than restricting where we can go? It's not us, it's them honest... https://t.co/hcto5iYa1I
— stellacreasy (@stellacreasy) 22 août 2017
«Bonjour Chris Derby, ne pourrait-t-on pas rendre toutes les voitures sûres, pour tous les passagers, plutôt que de nous dire où nous pouvons aller ou pas ? Le problème, ce n'est pas nous, ce sont eux. »
Sur les 2,8 millions de voyageurs qui empruntent quotidiennement le métro à Delhi, un quart d'entre eux sont des femmes. Pourtant, selon une étude menée par la fondation Thomson Reuters en 2014, la ville possède le 4ème réseau de transport le moins sûr au monde.
Lauren Ricard & Mégane Guillaume.