Le gouvernement français va autoriser les péages urbains à l'entrée des villes de plus de 100 000 habitants. Une mesure déjà en vigueur à Londres (Royaume-Uni) depuis quinze ans.
Les Londoniens (Royaume-Uni) ont pris l'habitude de payer 13 € par jour à chaque fois qu'ils prennent le volant. L'opération est simple: il suffit d'aller sur le site internet de la ville, d'entrer sa plaque d'immatriculation et ses coordonnées bancaires. Chaque rue qui mène au centre est dotée de caméras. Les plaques d'immatriculation de chaque voiture sont alors photographiées et analysées, rendant la fraude impossible. Ce péage urbain, appelé "congestion charge", s'applique dans une zone précise, du lundi au vendredi de 7h à 18h30. Seuls les taxis en sont exemptés.
Une taxe supplémentaire pour les véhicules très polluants
Le péage urbain a été mis en place en 2003 avec pour objectif de désengorger les routes. Mais quinze ans plus tard, le bilan est mitigé et les automobilistes ne sont pas convaincus. Le constat est le même pour la qualité de l'air. Selon certaines études, ce péage n'a que très peu d'impact sur la pollution. Le maire de Londres cherche toujours le remède miracle et depuis 2017, une autre taxe a été mise en place pour les véhicules les plus polluants. Les automobilistes concernés doivent donc payer 24 € pour circuler dans Londres.
Un reportage de Laura Kalmus et Alice Brogat.