Méfiez-vous des apparences... Les Britanniques ne sont pas tous aussi polis et respectueux qu'ils en ont l'air. Une femme de 26 ans a en effet été arrêtée à Stroke-On-Trent, une ville du nord de l'Angleterre, pour avoir laissé un mot très agressif sur le pare-brise d'une ambulance en intervention devant chez elle.
C'en était trop pour la police de Staffordshire qui a décidé d'arrêter la riveraine quelque peu véhémente. Le temps de leur intervention, les ambulanciers avaient retrouvé sur leur pare-brise un mot sur lequel était inscrit : "J'en ai rien à foutre que toute la rue meure, bougez votre ambulance de devant chez moi maintenant".
Katie Tudor, secouriste de garde, a tweeté le fameux mot en précisant que l'équipe avait également fait l'objet d'insultes.
So upset to be sent this by one of our crews this morning! Along with this note left on their ? they received a load of verbal abuse!??@OFFICIALWMAS @StaffsPolice pic.twitter.com/c4UYdcjv86
— Katie Tudor (@wmaskatietudor) February 18, 2018
"Les gens ne semblent avoir aucun respect pour notre travail ou pour le fait que nous aidions quelqu'un. Nous ne bloquons par la route par plaisir", a déclaré Mike Duggan, responsable des secouristes.
Si les ambulanciers semblent aussi remontés c'est parce que ce n'est pas la première fois qu'une situation comme celle-ci se présente. En novembre dernier, les ambulanciers des West Midlands (dans le centre de l'Angleterre) avaient diffusé sur internet un mot similaire qu'ils avaient reçu lors d'une intervention d'urgence sur un homme en pleine crise cardiaque. "Vous sauvez peut-être des vies mais vous bloquez bêtement ma sortie", pouvait-on lire sur le mot.
Le commandant de police John Owen a répondu au tweet de Katie en l'informant qu'une jeune femme de 26 ans avait été arrêtée pour trouble à l'ordre public et en précisant que "les services d'urgence devraient être en mesure d'agir sans avoir à craindre violence ou intimidation quelles qu'elles soient".
We have arrested a 26 year old female for public order offences. Emergency Services must be able to carry out their roles without fear of abuse/intimidation of any kind. https://t.co/xHSbdtl54S
— CI John Owen (@StokePoliceNrth) February 19, 2018
MISE A JOUR : Kirsty Sharman, dont l'identité a été confirmée aujourd'hui, vient de plaider coupable.
Tom Umbdenstock et Blanche Vathonne avec Loïc de La Mornais