Après avoir fêté ses 4 ans, le 22 juillet 2017, l'héritier de la couronne britannique fera sa rentrée des classes ce jeudi 7 septembre à la Thomas's School, située dans le quartier de Battersea à Londres. Par la même occasion le jeune prince brisera une tradition qui perdurait depuis trois générations, en effet la plupart des membres de sa famille ont étudié à Wetherby, la traditionnelle école de garçons de Notting Hill.
Une école bobo dans un quartier branché
C’est à l’école maternelle Thomas’s Battersea school que Kate et William de Cambridge ont choisi d’inscrire leur enfant. L’établissement est situé dans le quartier branché de Battersea à Londres, endroit réputé pour son emblématique centrale électrique (la Battersea Power Station) figurant sur l’album Animals des Pink Floyd. Ce quartier du sud ouest de Londres dispose d’un grand parc longé par la Tamise. L'école occupe un bâtiment historique, l'ancienne école de grammaire Sir Walter St John, datant de 1700. Les lieux s’articulent autour d’un terrain de sport d'un hectare, une aire de jeux, un jardin, un théâtre, un gymnase, une salle de ballet, trois laboratoires scientifiques entièrement équipés, deux salles d'art, une salle de poterie, une bâtiment de musique comprenant une salle de récital et des salles de pratique instrumentale (parfait pour que le petit Georges devienne un virtuose du piano), deux bibliothèques, deux salles informatiques, et bien évidemment une cour (ce qui n’est pas si fréquent à Londres).
Quand à la nourriture, rien est trop beau afin de sensibiliser au « green » et garantir une bonne croissance aux chers bambins. À la cantine est servi uniquement viande fraîche et produits bio. On oublie les plats britanniques traditionnels, les papilles du Prince apprécieront la cuisine du monde entier. Au menu bruschetta d’avocat, filet de saumon et sa sauce salsa, ragoût d'agneau à l’ail et fines herbes, maquereau fumé sur un lit de lentilles du puy en velay, pâtes fraîches de pesto ou encore couscous méditerranéen. Chaque plat est accompagné de légumes frais et il existe des options pour les enfants végétariens ou intolérants au gluten.
Uniforme : une panoplie à 400 euros
Pour chaque saison et chaque activité le jeune prince aura droit à des tenues adaptées aux circonstances. Au total, il existe 24 articles obligatoires, totalisant 400 euros, mais les parents peuvent souhaiter acheter certaines pièces en double ce qui augmente encore le budget uniforme. Les panoplies sont disponibles chez Peter Jones, un équivalent des Galeries Lafayette, dans le quartier très chic de Sloane Square.
Quant aux uniformes des filles de l’école:
À gauche: la tenue d’hiver qui se compose d’un col roulé rouge, une robe d’hiver bleue marine et de la veste de l’école.
À droite: la tenue d’été composée d’une robe légère en vichy bleu et blanc, la veste de l’école et un chapeau blanc.
Comment y rentrer ?
Pour rentrer dans la prestigieuse école il est préférable de s’inscrire dès la naissance, les listes d’attente dans la capitale britannique étant extrêmement longues. Pour débuter il faut remplir un formulaire d'inscription (disponible sur le site) et l’envoyer à l'école avec un paiement de 109 euros. S’ensuit un entretien avec les parents puis avec l’enfant prenant en compte ses compétences linguistique et sociales, son degré de communication et d’interaction, sa confiance dans l'accomplissement de tâches et son niveau de concentration et de coopération. À la suite de cette évaluation, les parents sont informés par lettre du résultat.
Combien ?
6 500 euros par trimestre, sans compter l’uniforme, et les différents clubs (activités d’éveil, musique, sports, etc…) donc rajouter entre 500 et 1000 euros par trimestre. Soit un total… d’environ 22 000 euros l’année ! Cher, très cher, mais comparable aux tarifs exorbitants pratiqués dans les écoles privées de la capitale britannique.
Et si Kate et Will ont du mal à payer la scolarité, il pourront toujours demander une rallonge à l’arrière grand mère de George : Elisabeth 2, dont la fortune est estimée à environ 462 millions d’euros.
Adèle Bernard avec Loïc de la Mornais