Le centre de désintoxication The LifeCo, à 3640€ la semaine à Bodrum en Turquie, dont le programme se base sur un drainage du colon et thé noir, n'a peut être pas eu l'effet désiré. Pour fêter sa sortie, sur le vol retour, Kate décide de se servir de la vodka accompagnée de sandwich. Pour couronner ce régime sain, elle est désagréable avec les passagers et le pilote : elle le traite de "sale p***"... A son arrivée à Londres, la police a été obligée de l’escorter hors de l'avion. Cependant, il n'y a pas eu de plainte, ni d'arrestation.
C'est à croire que la top modèle se jette sur l'alcool dès son arrivée dans l'avion. Il n'y avait pas assez de sandwichs à bord, et comme elle semblait déjà un peu éméchée à l'embarquement, les hôtesses et stewards ont refusé de lui servir de l'alcool. Heureusement la solution fut toute trouvée, car Kate Moss avait de la vodka dans son sac de voyage, probablement achetée au duty-free. Après une semaine d'abstinence, son corps a dû réagir rapidement à la présence d'alcool dans son sang...Elle assure à ses fans qu'elle est bien arrivée chez elle et ajoute " Au revoir la Turquie...Merci beaucoup pour cette virée entre filles et cette semaines inspirante -je m'en souviendrai toujours- vous m'avez soignée pour la moitié du siècle!!!'
La presse britannique s'en donne à coeur joie pour divulguer les faits. Le Sun titre aujourd'hui "Kate Mess" : la photo de couverture montre la mannequin fatiguée, sans maquillage et les cheveux en pagaille et explique d'emblée le jeux de mot avec le nom "Moss" ("mess" voulant dire "pagaille" en anglais).
Depuis ses débuts la mannequin est à l'origine de nombreux scandales. Elle a plusieurs fois été prise en photo alors qu'elle prenait de la drogue dans sa "période Pete Doherty" qui s'est totalement terminée en 2007. Elle sortait effectivement avec l'une des figures du rock anglais les plus droguées... A l'époque (photo ci dessous) le Daily Mirror avait titré "Cocaïne Kate", la mannequin ayant été photographiée en train de préparer ses lignes de coke...
Depuis, la presse britannique éprouve un malin plaisir à essayer de capturer tous ses moments de faiblesse où elle craque entre toutes ses cures de désintoxication qui n'ont pas l'air de fonctionner à merveille.
Sybille Aoudjhane, pour Loïc de la Mornais