Boris Johnson, le turbulent maire de la capitale britannique, vient de créer une nouvelle polémique après des déclarations fracassantes au Tabloïd "the Sun".

Alors qu'il rentre d'un voyage de soutien au Kurdistan Irakien, où il a posé kalachnikov en main face aux lignes de front tenues par le groupe "Etat Islamique", le maire de Londres a déclaré :

"si vous regardez le profil psychologique des terroristes, ce sont typiquement le genre de personnes qui vont aller regarder des films pornos. Ce sont des branleurs, au sens propre du terme."

"Ils sont torturés. Ils ont eu des graves problèmes de relations avec les femmes, d'où leur sentiment d'êtres rejetés et que le monde entier est contre eux".

"Ils sont repoussés par les femmes, ils n'arrivent pas pas à conquérir des filles, alors ils se tournent vers d'autres formes de réconfort spirituel... ce qui bien sûr n'est pas du réconfort".

"Ce sont tout simplement de jeunes garçons en manque d'estime de soi, qui n'ont pas vraiment de but dans la vie, qui savent au fond d'eux que ce sont des loosers, et cet engagement radical leur permet de se sentir fort, de croire qu'ils sont des winners"...

Boris Johnson est un habitué des formules à l'emporte-pièce, et à ce titre une coqueluche des médias. Ces nouvelles diatribes pourraient cependant lui coûter plus cher que d'habitude, d'abord avec le risque d'accusation de racisme par la communauté musulmane.

Mais surtout le maire de Londres (conservateur) se rêve un avenir national et ambitionne clairement de devenir un jour premier ministre. Or avec ce nouvel épisode, plusieurs ténors du parti Conservateur estiment qu'il a une fois de plus montré son absence de maturité et de sagesse nécessaire pour gouverner le Royaume-Uni.

Loïc de La Mornais