L'un des chevaux de la Reine, sobrement prénommé Estimate, a été testé positif dans le cadre d'un test de dépistage de morphine. Estimate est le premier cheval royal à avoir remporté le titre de champion à l'Ascot Gold Cup en 2013, une course hippique ultra chic en Angleterre.
Comment a-t-on su que l'estimé Estimate était un tricheur ?
Estimate, cheval de la reine Elisabeth II, qui a terminé deuxième à l'Ascot Gold Cup plus tôt cette année, a été contrôlé positif à un test de dopage. La British Horseracing Autority, qui réglemente les courses de chevaux en Grande-Bretagne, a en effet détecté de la morphine dans son sang, une substance bannie lors des compétitions. Cinq autres chevaux qui faisaient partie de la course auraient aussi été déclarés positifs.
Comment doper un cheval royal ?
Estimate, cheval âgé de cinq ans, aurait absorbé la morphine en consommant de la nourriture contaminée, selon le directeur de courses de la Reine John Warren. Il serait possible que le cheval ait ingéré des plantes, comme des graines de pavot, qui peuvent laisser des traces dans le sang.
Si le test est confirmé, le cheval sera disqualifié de son titre et son prix valant plus de 80 000 livres sterling lui sera retiré. Malgré le test positif, Estimate devrait toutefois participer à la Goodwood Cup à la fin du mois de juillet.
La Reine était-elle au courant ?
Probablement pas, d'autant que le dopage est peut-être accidentel. L'amende pourrait être évitée s'il est prouvé que le cheval a absorbé la substance par accident. D'ailleurs, mieux vaudrait pour la famille royale que le dopage ne soit pas volontaire. Dans le cas contraire, l'amende potentielle viendrait s'ajouter à des dépenses royales déjà grandement controversées outre-Manche ces dernières semaines.
Ce n'est pas la première fois que la Reine Elisabeth II doit s'expliquer dans une affaire de dopage de ses chevaux. En 2009 déjà, l'entraîneur de chevaux Nicky Henderson avait dû payer une amende de 40 000 livres sterling pour avoir injecté une substance à un cheval qui appartenait à la tête couronnée.
Céline Schoen avec Loïc de La Mornais