Le Britannique Chris Froome, dernier vainqueur du Tour de France, et le directeur du Tour Christian Prudhomme s'expriment devant la caméra de France 2 à Londres sur la nouvelle passion des britanniques pour le vélo, sur les difficultés du tracé et les premières épreuves (l'Angleterre, pas si plate que ça !!!!) ainsi que sur les favoris de l'édition 2014 !
L'occasion de recueillir leurs premières confidences et quelques informations de choix pour tous les amoureux du cyclisme, qui seront encore très nombreux à suivre l'épreuve mythique sur les antennes du groupe France Télévisions en juillet prochain.
Le prochain Grand Départ sera donné depuis le Yorkshire, le 5 juillet 2014. La dernière étape sur le sol britannique verra les concurrents s'affronter à l'arrivée sous les fenêtres du palais de Buckingham
Les deux hommes avaient été invités par l'Ambassadeur de France au Royaume-Uni Bernard Emié pour recevoir des médailles de la Monnaie de Paris.
La dernière fois que la Grande boucle s'est élancée Outre-manche, c'était en 2007 avec deux étapes à Londres. Mais depuis, l'engouement des anglais pour la course a considérablement augmenté.
D’abord grâce aux sacres successifs de Bradley Wiggins, premier Britannique à remporter le Tour de France en 2012, puis grâce à celui de Chris Froome l’année dernière – sans compter les 25 victoires d’étapes du sprinter Mark Cavendish.
La passion du cyclisme semble avoir d’ailleurs saisi tout le pays : le nombre de trajets à vélo dans la capitale a doublé ces dix dernières années et de plus en plus d'Anglais privilégient désormais ce moyen de transport pour aller au travail, à l’instar du maire de Londres, Boris Johnson. Mais la mort de six cyclistes en l’espace de deux semaines, en novembre dernier, a beaucoup choqué l’opinion et mis la sécurité au centre du débat.
De la mode des ‘fixie bike’ - des vélos à pignon fixe, c'est-à-dire sans roue libre et sans frein - à la prolifération des cafés vélo comme le ‘Look Mum No Hands’, il en faudra sans doute plus pour saper l’emballement des Britanniques pour la petite reine, en attendant de voir peut-être, pour la troisième fois consécutive, un Anglais en jaune sur les Champs-Elysées.
Rebecca Suner