Wanna Cry, Petya, cette année les attaques informatiques d’ampleur se sont multipliées en Europe et dans le monde. 80% des entreprises européennes ont été victimes d’une cyberattaque pendant la seule année 2016. Perte de fichiers, chômage technique, les dégâts sont parfois considérables pour les entreprises.
Le Sommet européen « numérique » du vendredi 29 septembre a Tallinn, a ainsi été l’occasion pour les 28 chefs d’Etats, de se pencher, entre autres, sur la question de la cyber défense. La Commission européenne entend accroître ses investissements technologiques et établir des règles plus strictes pour les usagers, afin de renforcer la cybersécurité dans les pays-membre de l’UE.
Parmi les mesures envisagées, la création d’un Centre européen de la recherche et de la compétence en cybersécurité afin d’améliorer la coopération entre les Etats-membres, ainsi que le renforcement de l’Agence européenne chargée de la sécurité des réseaux sociaux et de l’information. Les pertes liées à la cyber criminalité sont estimées à 265 milliards d’euros par Europol.
Quand les entreprises s’arment elles-mêmes contre les hackers
Sans attendre les mesures européennes, certaines entreprises se sont déjà armées contre les attaques de hackers. C’est par exemple le cas de l’opérateur de télécommunications belge Proximus.
Depuis une attaque informatique d'ampleur en 2013, cette entreprise belge de plus de 14 000 employés a massivement investi dans la cyberdéfense et dispose maintenant d'un service entier dédié à la sécurité informatique. Le siège de Bruxelles a accepté de nous ouvrir les portes de son service d’hackers « éthiques ».