Le 23 juin, les Britanniques décideront, par referendum, de leur avenir au sein de l'Union européenne. Les sondages se resserrent, le vote sur la possible sortie du Royaume-Uni de l'UE est au coeur d'une campagne passionnée. Le premier ministre britannique, David Cameron, multiplie les mises en garde. Les arguments dans les deux camps sont aiguisés. Au centre des discussion le coût du Brexit pour le Royaume-Uni mais aussi pour l'Europe. Les avertissement sur les conséquences économiques viennent de toutes parts. Des chefs d’État, dont Barack Obama mais aussi des responsables d'institution économiques internationales (FMI, OCDE, OMC) prévoient des conséquences catastrophiques. A l’opposé, les partisans à la sortie de l'Union comme Nigel Farage et Boris Johnson minimisent l'impact économique et prônent une souveraineté retrouvée.